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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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filature de coton Jean Holker et fils, puis Jacques-Edouard Sévène, puis usine de chapellerie Fanfani
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Oissel
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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49 rue Dehais
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destinations successives
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usine de chapellerie
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dénomination
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filature
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; parc
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éléments remarquables
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atelier de fabrication
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1776
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette filature de coton, construite en 1776 par Jean Holker et fils, alimente en fils la manufacture royale de velours qui se trouve dans le faubourg Saint-Sever à Rouen. Le traité signé avec l'Angleterre en 1786 entraîne la faillite de cette dernière en 1789 et par conséquent celle de la filature d'Oissel. Mise aux enchères en 1790, l'usine d'Oissel est adjugée aux sieurs Guillibaud (négociant) et Sévène (manufacturier à Rouen) , associés. Le 6 août 1796, Jacques Edouard Sévène reste seul propriétaire de l'établissement. Le fil qui y est produit est exclusivement destiné à la fabrique de piqués, de turquoises et de satins de coton qu'ilm possède à Saint-Sever. De 1822 à 1843, l'usine revient à Raymond Sévène fils qui en augmente la surface. Durant les années 1850, elle est mise en location puis ferme définitivement. Au début du 20e siècle, elle est reconvertie en usine de confection de chapeaux par la société Fanfani qui ferme à son tour après la 2e guerre mondiale. Actuellement, le site est désaffecté. En1793, la société Guillibaud, Sévène et Cie équipe la filature de carderies à bras et de jennys. En 1796, Sévène fait installer un manège attelé de boeufs pour mouvoir les cardes. Celui-ci est rapidement remplacé par un manège à chevaux. En 1818, au manège à chevaux succède une machine à vapeur de 10 ch, système Woolf, provenant du constructeur Edwards établi à Chaillot. En 1823, sa chaudière en fonte est éprouvée à 4 atmosphères pour une surface de chauffe de 11m2. En 1843, la filature comprend outre la machine à vapeur de10 ch, deux perroquets, deux batteurs éclateurs, treize cardes de 89 cm, un métier de 60 fils, six mùétiers de 176 fils, trois métiers de 220 fils, cinq métiers de 240 fils, un métier de 256 fils et quatre métiers de 312 fils, mais également un laminoir à six passages simples, un laminoir à trois passages simples, un frotteur de 32 fils, un frotteur de 40 fils, trois frotteurs de 32 fils et un frotteur de 24 fils, cinq dévidoirs de 50 broches et dix neuf dévidoirs de 40 broches. 400 ouvriers furent licenciés à la fermeture de la fabrique en 1789. En 1819, 300 ouvriers travaillaient dans la filature.
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description
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L'usine s'étend sur 2 200 m2. L'atelier de fabrication est édifié sur un plan en L ; l'aile la plus ancienne est construite en brique avec silex en remplissage sur un étage carré et un étage de comble percé d'une lucarne, tuile en couverture. L'aile en retour est construite en brique sur un soubassement calcaire, deux étages carrés, ardoise en couverture.
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plan
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plan régulier en L
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; silex ; calcaire ; brique avec pierre en remplissage
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile
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couvrement
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charpente en bois apparente
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typologie
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baie en arc segmentaire
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état
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établissement industriel désaffecté ; menacé ; mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Emmanuelle Le Roy-Real
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référence
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IA76000506
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© Inventaire général
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enquête
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1994
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date versement
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2002/12/03
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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