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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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l'architecture liée à la force hydraulique du canton de Provenchères-sur-Fave
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thèmatique
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l'architecture liée à la force hydraulique du canton de Provenchères-sur-Fave
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localisation
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Lorraine ; Vosges ; Provenchères-sur-Fave
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aire d'étude
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Provenchères-sur-Fave
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dénomination
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moulin ; scierie ; féculerie ; bief de dérivation ; vanne
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époque de construction
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19e siècle
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historique
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Dés la fin du Moyen-âge la force hydraulique de la Fave et de ses affluents est exploitée dans le canton. Sa première forme d'exploitation est vraisemblablement le moulin à farine, l'exemple attesté le plus ancien est celui du moulin de la Bonne-Fontaine, (commune de la Grande-Fosse) , connu en 1650 par un devis de réparation. Les usines utilisant l'énergie hydraulique connaissent leur essor dans la deuxième moitié du 19e siècle, elles prennent la forme de moulins à farine, scieries, huilerie, forge, féculerie... L'utilisation de la force hydraulique va être perturbée dès la fin du 19e siècle par l'arrivée de l'industrie textile. Son installation le long de la Fave va se faire au détriment des moulins situés à proximité (Lusse et Provenchères-sur-Fave). La guerre de 1914-1918 va causer quelques dommages, mais c'est surtout l'arrivée du chemin de fer au début du 20e siècle qui va entraîner la disparition des usines hydrauliques. Le passage des trois réseaux (ferroviaire, fluvial et routier) dans le fond de vallée étroit de la Fave entraîne une rectification des tracés qui provoque la disparition des scieries de Lubine (La Villette) , de Colroy-la-Grande (Pré-Vassa) et du Beulay (Pré Barret). L'arrivée de l'électricité confortant la création de minoteries et de scieries industrielles, les dernières installations hydrauliques cesseront toute activité au milieu du 20e siècle. La Fave est aussi utilisée pour le transport du bois " à bûche perdue ". Cette activité qui a connu son essor vers 1880, a périclité à la l'extrême fin du 19e siècle suite à la construction de la ligne ferroviaire Saint-Dié - Nancy, elle ne sera réutilisée qu'en 1902 et 1903 afin d'évacuer les excédents de bois dus aux orages hivernaux.
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description
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De Lubine au Beulay, le lit naturel de la Fave a été aménagé de manière à faciliter le flottage du bois. Compte tenu du faible débit et surtout de la faible hauteur d'eau, des barrages successifs ont été créés le long de la rivière et son cours partiellement rectifié et canalisé au 19e siècle (AD88 1000S22). Ces barrages destinés à faire monter le niveau de l'eau de la rivière sont constitués d'un panneau de planches coulissant verticalement entre deux piliers maçonnés, ils sont relevables grâce à un treuil. Afin d'alimenter les usines hydrauliques, rarement situées le long de la Fave, des biefs de dérivation alimentés par la Fave et de ses affluents (Bleu, Sainte-Catherine et Grande-Basse) ont été aménagés. Ils longent les principaux axes routiers et alimentent les moulins au coeur des agglomérations, les scieries étant généralement situées en bordure de celles-ci. Par un parcours calculé, ils permettent de créer les chutes d'eau nécessaire au fonctionnement de ces usines. Elles sont traditionnellement exploitées par des roues à augets alimentées par le dessus. Lors de création des tissages, des turbines ont été utilisées.
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propriété
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propriété de la commune ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Henry Jean-Yves
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référence
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IA88001184
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2009/07/16
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date mise à jour
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2011/09/26
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crédits photo
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George, Alain - © Région Lorraine - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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