|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Usine textile Gaston Lainé, puis usine de construction mécanique Mécanéral
|
localisation
|
Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Rethel
|
aire d'étude
|
Ardennes
|
adresse
|
4 rue de la Libération
|
hydrographie
|
Aisne (l')
|
destinations successives
|
usine de construction mécanique
|
dénomination
|
usine textile
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication
|
époque de construction
|
3e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La filature est créée en 1850 par Edouard Maquet-Harmel et surnommée Cayenne. L'activité commence avec deux chaudières et une machine à vapeur de 20 chevaux qui explose en 1854 en tuant deux ouvriers. En 1857, à l'activité de filage on ajoute le tissage au métier. En 1863, l'usine est acquise par les rémois Givelet qui agrandissent l'usine. En 1867, ils obtiennent l'autorisation de faire usage d'une chaudière à vapeur et d'un bouilleur pour faire marcher leur établissement de peignage, filature et tissage. Les métiers sont changés et le matériel de tissage doublé. Les deux machines verticales et horizontales sont remplacées par une machine neuve Poisel de 210 chevaux. En 1872, Edmond Givelet en devient propriétaire et en 1889 il ajoute une unité de teinturerie. Elle devient par la suite la société Lainé. Le grand bâtiment à étages pourrait dater du troisième quart du 19e siècle. En 1939 elle compte 5300 broches et 204 métiers à tisser, qui produisent de la flanelle de Reims, et emploie 120 ouvriers. Le magasin de vente était situé boulevard de la Paix à Reims et les bureaux à Paris. L'usine ferme ses portes en octobre 1954. Le site est alors repris en partie en 1960 par l'usine de construction mécanique Mécanéral spécialisée dans la fabrication de réducteurs de vitesse (toujours en activité). Le grand bâtiment à étages est quant à lui propriété de la commune.
|
description
|
Le site conserve deux bâtiments de production. D'une part un grand bâtiment en brique avec chaînages et encadrements en pierre de taille comportant 14 travées rythmées par de grandes baies rectangulaires. Son élévation est à un étage de soubassement, deux étages carrés et un de combles ; les plafonds sont isolés. L'ensemble est desservi par un escalier tournant en bois, côté sud, et conserve un monte-charge probablement postérieur à la filature. La cheminée d'usine (visible sur les clichés anciens) se trouvait au niveau du pignon nord. D'autre part, le long de la rue de la Libération, se trouve un bâtiment en rez-de-chaussée en brique et couvert de sheds, vestige d'un ensemble plus vaste. Il est actuellement masqué par un bardage métallique. Des poteaux en fonte y soutiennent la charpente en bois.
|
étages
|
2 étages carrés ; 2 étages de comble
|
escaliers
|
escalier intérieur : escalier tournant
|
gros-oeuvre
|
brique ; calcaire ; pierre de taille
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit à deux pans ; shed
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
couvrement
|
charpente en bois apparente
|
état
|
établissement industriel désaffecté ; menacé
|
propriété
|
propriété de la commune ; propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Griot François ; Decrock Bruno
|
référence
|
IA08000525
|
|
© Région Champagne-Ardenne
|
enquête
|
2007
|
date versement
|
2009/12/12
|
date mise à jour
|
2010/02/02
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
|