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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent de soeurs de la Visitation, puis hôtel particulier, puis école du Sacré-Choeur, actuellement immeuble
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localisation
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Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Riom
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aire d'étude
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Riom centre
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adresse
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28 rue de l'Horloge
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destinations successives
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immeuble
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dénomination
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couvent ; hôtel ; école ; immeuble
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parties non étudiées
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préau ; cour
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Arnoux Jeanne (?) ; Courtin Jean-Paul (?)
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historique
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Edifice succédant à une construction médiévale, formé de quatre corps de bâtiment dont le gros-oeuvre date principalement du 17e siècle, mais tous ont subi des modifications, principalement au 18e siècle (adjonction d'un grand escalier tournant avec jour, baies de la façade principale agrandies) et au 19e siècle (principalement adjonction d'un escalier tournant avec jour, porte piétonne percée dans la façade principale). D'après les archives départementales, dans la série 74 H 1, les religieuses de la Visitation auraient acquis différents bâtiments (maisons, granges, jardin, basse-cour, cuvages, ...) à partir de 1623 afin de les transformer en couvent. Un procès-verbal de visite du 6 décembre 1623 le décrit comme composé de deux corps de logis [...], grange, basse-cour, jardin et lieu pour la chapelle et le choeur. Deux quittances, datant du 17 mai et du 12 décembre 1624, de l'architecte Nicolas François habitant de cette ville de Riom pourraient correspondre aux travaux entrepris à cet endroit, mais les religieuses font construire à neuf au faubourg de Mozat dès 1639. D'après A. du Corail, repris par Everat et par Soler, une partie du couvent est revendue à la famille La Cleyde vers 1640 puis aux Courtin en 1675 (Jean-Paul, trésorier de France au Bureau des finances de Riom, et son épouse Jeanne Arnoux, petite-nièce du Père Arnoux, confesseur de Louis XIII, y auraient habité). Les consuls en auraient acheté une autre partie pour être annexée à l'hôtel dit de l'Académie situé au n° 22 de la rue. D'après A. du Corail, l'angle sud-est a été vendu en 1834 à E. Malbet, receveur des finances à Bar-sur-Aube, ce que confirme un plan de pavé daté de 1843 conservé aux archives départementales en série O 019 (1) , d'où probablement l'aménagement d'un nouvel accès depuis la rue. Il semblerait que l'édifice doive retrouver une fonction d'habitation.
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description
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L'édifice occupe approximativement la moitié d'un îlot, espace libre compris. Il est formé de 4 corps de bâtiments principaux dont l'un est couvert en terrasse. Au sous-sol du corps donnant sur la rue de l'horloge, à l'aplomb de la façade, se trouve un placard mural médiéval couvert d'un arc brisé. Dans un second sous-sol se trouvent deux colonnes toscanes remployées. Les deux escaliers en vis sont de la première campagne du 17e siècle. L'un des deux, hors-oeuvre, présente cette particularité d'être inscrit dans une tourelle posée sur deux trompes en panache, l'une visible depuis la rue Malouet, et l'autre donnant à l'origine sur l'espace libre, est confinée actuellement dans un local-poubelles. L'espace contigu à cette tourelle remarquable est couvert d'une voûte plate. Le second escalier en vis, situé à l'angle sud-ouest de l'îlot, est soutenu par un pilier dont deux faces sont appareillées sur un tracé concave. Seule la séquence distributive de l'hôtel du 18e siècle est en place : après avoir emprunté un passage cocher, on accède par un escalier symétrique hors-oeuvre, situé dans la cour, à la cage d'un grand escalier tournant suspendu. Mais ce dernier a été réalisé à l'économie (remploi d'un linteau et d'une base de balustrade pour former une partie du limon, pièces métalliques tenant ensemble limon et base de la rampe d'appui en ferronnerie, ...). Un chiffre composé de deux A (Arnoux ?) et de deux C (Courtin ?) entrelacés décorent la partie centrale de chacun des panneaux de la rampe en ferronnerie. Un quatrième escalier tournant, de bien moindre ampleur, placé au bout d'un couloir, a été ajouté au 19e siècle. Enfin, un second escalier symétrique isolé permet de franchir la différence de niveau entre la cour et ce qui devait être un jardin. Malgré l'étendue de l'édifice, la façade sur la rue de l'Horloge (le grand axe nord-sud de la ville) , la seule des élévations traitée en pierre de taille, est réduite à quatre travées. Les percements de la façade du 17e siècle ont été repris au 18e siècle (abaissement des allèges, surtout au 2e étage) de façon à avoir des baies de hauteur et de traitement équivalents sur les deux étages carrés.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, suspendu, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis, suspendu, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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moellon ; pierre de taille ; andésite
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couverture (type)
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terrasse ; toit à longs pans ; toit à un pan
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte plate
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décor
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ferronnerie
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typologie
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Type de distribution : présence d'un espace libre qui doit être traversé pour accéder à l'escalie, le parcours dans l'espace libre est du type crochet.Type de façade (fruit d'une reprise au 18e siècle) : différence de hauteur de fenêtre très limitée entre les deux étages mais avec un traitement décoratif de même intensité aux deux étages.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Renaud Bénédicte
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référence
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IA63002098
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© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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2000
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date versement
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2008/05/07
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date mise à jour
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2012/03/30
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crédits photo
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Choplain, Roger ; Maston, Roland - © Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire 13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
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