Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 624

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de soeurs de la Visitation, puis hôtel particulier, puis école du Sacré-Choeur, actuellement immeuble
localisation Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Riom
aire d'étude Riom centre
adresse 28 rue de l'Horloge
destinations successives immeuble
dénomination couvent ; hôtel ; école ; immeuble
parties non étudiées préau ; cour
époque de construction 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Arnoux Jeanne (?) ; Courtin Jean-Paul (?)
historique Edifice succédant à une construction médiévale, formé de quatre corps de bâtiment dont le gros-oeuvre date principalement du 17e siècle, mais tous ont subi des modifications, principalement au 18e siècle (adjonction d'un grand escalier tournant avec jour, baies de la façade principale agrandies) et au 19e siècle (principalement adjonction d'un escalier tournant avec jour, porte piétonne percée dans la façade principale). D'après les archives départementales, dans la série 74 H 1, les religieuses de la Visitation auraient acquis différents bâtiments (maisons, granges, jardin, basse-cour, cuvages, ...) à partir de 1623 afin de les transformer en couvent. Un procès-verbal de visite du 6 décembre 1623 le décrit comme composé de deux corps de logis [...], grange, basse-cour, jardin et lieu pour la chapelle et le choeur. Deux quittances, datant du 17 mai et du 12 décembre 1624, de l'architecte Nicolas François habitant de cette ville de Riom pourraient correspondre aux travaux entrepris à cet endroit, mais les religieuses font construire à neuf au faubourg de Mozat dès 1639. D'après A. du Corail, repris par Everat et par Soler, une partie du couvent est revendue à la famille La Cleyde vers 1640 puis aux Courtin en 1675 (Jean-Paul, trésorier de France au Bureau des finances de Riom, et son épouse Jeanne Arnoux, petite-nièce du Père Arnoux, confesseur de Louis XIII, y auraient habité). Les consuls en auraient acheté une autre partie pour être annexée à l'hôtel dit de l'Académie situé au n° 22 de la rue. D'après A. du Corail, l'angle sud-est a été vendu en 1834 à E. Malbet, receveur des finances à Bar-sur-Aube, ce que confirme un plan de pavé daté de 1843 conservé aux archives départementales en série O 019 (1) , d'où probablement l'aménagement d'un nouvel accès depuis la rue. Il semblerait que l'édifice doive retrouver une fonction d'habitation.
description L'édifice occupe approximativement la moitié d'un îlot, espace libre compris. Il est formé de 4 corps de bâtiments principaux dont l'un est couvert en terrasse. Au sous-sol du corps donnant sur la rue de l'horloge, à l'aplomb de la façade, se trouve un placard mural médiéval couvert d'un arc brisé. Dans un second sous-sol se trouvent deux colonnes toscanes remployées. Les deux escaliers en vis sont de la première campagne du 17e siècle. L'un des deux, hors-oeuvre, présente cette particularité d'être inscrit dans une tourelle posée sur deux trompes en panache, l'une visible depuis la rue Malouet, et l'autre donnant à l'origine sur l'espace libre, est confinée actuellement dans un local-poubelles. L'espace contigu à cette tourelle remarquable est couvert d'une voûte plate. Le second escalier en vis, situé à l'angle sud-ouest de l'îlot, est soutenu par un pilier dont deux faces sont appareillées sur un tracé concave. Seule la séquence distributive de l'hôtel du 18e siècle est en place : après avoir emprunté un passage cocher, on accède par un escalier symétrique hors-oeuvre, situé dans la cour, à la cage d'un grand escalier tournant suspendu. Mais ce dernier a été réalisé à l'économie (remploi d'un linteau et d'une base de balustrade pour former une partie du limon, pièces métalliques tenant ensemble limon et base de la rampe d'appui en ferronnerie, ...). Un chiffre composé de deux A (Arnoux ?) et de deux C (Courtin ?) entrelacés décorent la partie centrale de chacun des panneaux de la rampe en ferronnerie. Un quatrième escalier tournant, de bien moindre ampleur, placé au bout d'un couloir, a été ajouté au 19e siècle. Enfin, un second escalier symétrique isolé permet de franchir la différence de niveau entre la cour et ce qui devait être un jardin. Malgré l'étendue de l'édifice, la façade sur la rue de l'Horloge (le grand axe nord-sud de la ville) , la seule des élévations traitée en pierre de taille, est réduite à quatre travées. Les percements de la façade du 17e siècle ont été repris au 18e siècle (abaissement des allèges, surtout au 2e étage) de façon à avoir des baies de hauteur et de traitement équivalents sur les deux étages carrés.
élévation élévation à travées
étages 2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, suspendu, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis, suspendu, en maçonnerie
gros-oeuvre moellon ; pierre de taille ; andésite
couverture (type) terrasse ; toit à longs pans ; toit à un pan
couverture (matériau) tuile plate
couvrement voûte plate
décor ferronnerie
typologie Type de distribution : présence d'un espace libre qui doit être traversé pour accéder à l'escalie, le parcours dans l'espace libre est du type crochet.Type de façade (fruit d'une reprise au 18e siècle) : différence de hauteur de fenêtre très limitée entre les deux étages mais avec un traitement décoratif de même intensité aux deux étages.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Renaud Bénédicte
référence IA63002098
  © Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête 2000
date versement 2008/05/07
date mise à jour 2012/03/30
crédits photo Choplain, Roger ; Maston, Roland - © Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel, ADAGP
 
service producteur Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire
13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1166]

601 602 603 604 605 606 607 608 609 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 625 626 627 628 629 630 631 632 633 634 635 636 637 638 639 640 641 642 643 644 645 646 647 648 649 650 651 652 653 654 655 656 657 658 659 660 661 662 663 664 665 666 667 668 669 670 671 672 673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 683 684 685 686 687 688 689 690 691 692 693 694 695 696 697 698 699 700

Requête ((Riom) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0