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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château Vorget, puis hospice de vieillards, actuellement maison de retraite
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Rougemont
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aire d'étude
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Rougemont
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adresse
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11 rue du Vieux moulin
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destinations successives
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hospice ; maison de retraite
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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cour ; jardin d'agrément ; terrasse en terre-plein ; infirmerie
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époque de construction
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3e quart 18e siècle
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auteur(s)
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Burcey Alphonse (architecte) ; Garin Louis (architecte)
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personnalité(s)
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Vorget François-Joseph (commanditaire)
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historique
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Vers 1760-1765 François-Joseph Vorget achète au marquis de la Baume-Montrevel la propriété qui englobe la ferme au 7 rue du Vieux-Moulin (AL 186), longe la route en direction de Baume-les-Dames et franchit le Drigeon jusqu'à la rue des Juifs. En ne gardant que la ferme et " la maison de la porte" (AL 142, voir IA25000872 fortification d'agglomération) il fait construire un château appelé "le château moderne". A sa mort, la propriété devient celle de sa fille qui a épousé le sieur Beaudot, puis celle de la famille Guillemin, riches propriétaires terriens de Rougemont. De cette époque, datent au rez-de-chaussée 2 cheminées en marbre blanc dont le cartouche est orné de 2 lettres enlacées (GG) et de la date 1872. Le château est vendu à la marquise de Moustier qui souhaite créer à Rougemont un hospice cantonal "ouvert aux malades, vieillards et infirmes habitant l'une des 31 communes formant actuellement la canton de Rougemont". Ce voeu est exaucé par son fils, René de Moustier, en 1893. En 1898, la propriété est coupée de "la maison de la porte" par la nouvelle route de Baume-les-Dames construite sur une des parcelles cédée par la famille de Moustier. Grâce à un legs important de Charles Courvoisier, conseiller honoraire à la cour d'appel de Besançon, des aménagements intérieurs sont effectués par l'architecte Louis Garin de Besançon qui fournit le 26 octobre 1897 les plans d'un pavillon d'isolement avec service de désinfection situé à l'entrée de l'hospice, route du Vieux Moulin. Il désigne l'architecte Alphonse Burcey pour la poursuite des travaux. Le 28 décembre 1900 a lieu leur réception définitive en présence de l'entrepreneur Pégeot de Rougemont. Le pavillon d'isolement (AL 273) est à l'origine couvert d'un toit à deux longs pans et pignon couvert. Dans la décennie 1950, il a été agrandi par l'adjonction de 2 travées supplémentaires. Au début des années 2000 il a été vendu à des particuliers. A partir de 1892 la direction de l'hospice est assurée par les soeurs de la Providence de Langres. Puis en 1925 jusqu'en 1973, les soeurs de la Compassion de Villersexel les remplacent à la tête de l'établissement. En 1972, l'hospice compte six religieuses qui accueillent 48 personnes. Après cette date l'hospice devient une maison de retraite. Le relief en résine qui orne le fronton de la façade antérieure est un don du professeur et mécène Jalat. Devenu une maison de retraite, l'édifice est agrandi en 1996 par une aile en retour qui abrite l'ensemble des résidents au nombre de 50 en 2001. L'établissement qui porte le nom d'EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées et dépendantes) est géré par un conseil d'administration dont le maire est membre de droit.
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description
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La façade antérieure de cette demeure est constituée d'un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire et cantonné de deux pavillons carrés. Les baies ouvrent sur le jardin d'agrément qui a remplacé le jardin potager de l'hospice. On y accède depuis la terrasse en terre plein par un escalier de quelques degrés. La façade postérieure a été modifée par l'adjonction de 2 tourelles couvertes d'un toit à l'impériale et d'une construction reliant les 2 tourelles. Ce qui a nécessité l'aménagement d'un escalier symétrique. L'ensemble est construit en moellons et enduit. La pierre de taille est réservée à l'avant-corps, aux encadrements de baie et aux chaînes d'angle harpées. Le toit à deux longs pans et croupe est couvert de tuiles plates mécaniques. Le plan de l'édifice, conçu à l'origine sur un plan régulier en H, a été agrandi par une annexe dans le prolongement de la façade latérale droite. Elle forme un retour perpendiculaire par l'intermédiaire d'une rotonde. Cet ajout est couvert d'un toit en métal. L'intérieur de l'édifice a été plusieurs fois remanié pour les besoins de l'hospice et de la maison de retraite. Il n'en reste que l'escalier tournant avec jours en pierre. Le sous-sol est voûté d'arêtes.
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plan
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plan régulier en H
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier droit ; escalier symétrique ; en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit à l'impériale ; pignon couvert ; toit à deux pans ; toit à l'impériale ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate mécanique ; tuile mécanique ; métal en couverture
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couvrement
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voûte d'arêtes
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décor
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sculpture
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représentation
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saint Georges
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Le relief, ornant le fronton de l'avant-corps central est en résine, découpé et rapporté. Il représente saint Georges terrassant le dragon.
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propriété
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propriété d'un établissement public communal
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
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référence
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IA25000786
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2010
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date versement
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2011/11/22
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date mise à jour
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2012/05/03
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
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