|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
hôtel Guérin, puis école de filles
|
localisation
|
Ile-de-France ; Seine-et-Marne ; Melun
|
aire d'étude
|
Melun
|
adresse
|
18 rue René-Pouteau
|
dénomination
|
hôtel ; école
|
époque de construction
|
3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
|
année
|
1888
|
auteur(s)
|
Touzet (architecte) ; Trintzius Louis-René (architecte) ; Naudé (architecte)
|
personnalité(s)
|
Guérin de Vaux, Louis-Etienne (commanditaire)
|
historique
|
La dent creuse reliant aujourd'hui les rues Guy-Baudouin et René-Pouteau était auparavant occupée par un hôtel particulier du 18e siècle, transformée en école de filles au 19e siècle. Vers le milieu du 18e siècle, le site est déjà occupé par une demeure avec galerie, cour et boulingrin. Dans les années 1760, un hôtel entre cour et jardin est construit pour Louis-Etienne Guérin de Vaux, premier avocat du roi au bailliage, siège présidial et châtelet de Melun et receveur des tailles de l'élection. Cette demeure comprend un portail flanqué de communs, et un corps de logis orné de belles boiseries de style Louis XV. En 1811, l'hôtel est vendu à Hubert Lajoye, docteur en médecine. La Ville de Melun l'achète en 1888, et le transforme en école primaire élémentaire de filles. Le concours ouvert pour cet aménagement est remporté par les architectes rouennais Touzet et Trintzius, mais les travaux sont exécutés selon le cahier des charges de l'architecte Naudé. Ces travaux modifient profondément l'édifice. Dans les années 1960, l'école sert de collège d'enseignement technique commercial. L'édifice est détruit en 1977, la parcelle est restée vide et sert aujourd'hui de place (niveau haut) et de parking (niveau bas).
|
description
|
Le plan de l'hôtel des Guérin était celui des hôtels classiques : le corps de logis se trouvait entre cour et jardin. L'accès se faisait par une grande porte cochère flanquée de communs, ouvrant vers la rue René-Pouteau (ancienne rue de la Juiverie). Ce bâtiment sur rue, à décor de bossages continus en table, abritait remises et écurie au rez-de-chaussées et quelques chambres de domestique sous comble. Côté cour, il présentait une élévation à arcades. Le corps de logis, double en profondeur, comportait un étage carré et un étage de comble. Le rez-de-chaussée accueillait les pièces de réception (vestibule, salle à manger, salon) , les chambres se trouvant aux étages. La distribution était assurée par un escalier à rampe en fer forgé, de même dessin que celle toujours visible au 15 rue Notre-Dame, implanté dans l'angle ouest du logis. Au fond du jardin, vers la rue Eugène-Briais, se trouvait un petit pavillon en rez-de-chaussée au décor particulièrement soigné : la façade sur jardin, scandée de pilastres, comprenait trois fenêtres légèrement cintrées surmontées par un grand fronton triangulaire. Les deux portes latérales étaient ornées d'un couronnement en bas-relief, avec un médaillon ovale encadré de volutes en méplat. Au 19e siècle, ce pavillon servait de fumoir.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
enduit
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
typologie
|
hôtel
|
état
|
détruit
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Förstel Judith
|
référence
|
IA77000424
|
|
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2009/02/12
|
date mise à jour
|
2010/11/05
|
crédits photo
|
Asseline, Stéphane (reproduction) - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Melun
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
|
|