|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
brasserie Walter-Barthel puis corderie Lemaur
|
localisation
|
Ile-de-France ; Seine-et-Marne ; Melun
|
aire d'étude
|
Melun
|
adresse
|
10 rue Camille-Flammarion
|
dénomination
|
brasserie ; usine de sparterie
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Sur ce site se sont succédées plusieurs activités de production, dont le bâtiment au 10, rue Camille-Flammarion constitue le principal témoignage. A l'origine, la propriété forme un terrain en longueur s'étendant jusqu'à la rue Saint-Liesne, qui est aussi la route Paris-Lyon (actuelles parcelles 320 à 322 et 250). Ce site est celui de la principale brasserie de Melun avant la création de l'usine Gruber. Déjà active dans le 1er quart du XIXe siècle, elle est vendue vers 1825 par la veuve Pascon à l'Alsacien Cyriaque Walter qui y était sans doute déjà brasseur (il serait arrivé à Melun en 1816). Walter ajoute à la brasserie une distillerie en 1837, et étend l'établissement en achetant les parcelles voisines. La brasserie passe ensuite à son gendre Frédéric Barthel. Dans le second quart du 19e siècle, des travaux d'agrandissement sont menés en 1863 (en lien avec l'établissement d'une chaudière à vapeur Faitot) et en 1879. Barthel fait aussi construire une fabrique de glace en 1877. En 1882, l'établissement comprend magasin, hangar, brasserie et glacière (19 rue Saint-Liesne) , malterie (13 même rue) et maison (au n°17). En 1887, la brasserie Barthel devient propriété de la veuve Gruber, qui fait élever une usine beaucoup plus vaste près du chemin de fer (dossier IA77000434). Le site de Saint-Liesne semble alors servir de malterie. Les bâtiments sont ensuite utilisés par la Corderie Lemaur et une fabrique d'iode. Aujourd'hui subsistent de petits ateliers dans la cour (parcelles 320-321) et surtout le bâtiment de la corderie. Désaffecté et utilisé par un centre de remise en forme « Moving », il a cependant conservé ses élévations et même son inscription en façade : « Etablissements Lemaur. Cordages, bâches ». Il s'agit probablement d'un vestige des travaux menés en 1879, car le bâtiment n'apparaît pas encore sur le plan de 1863.
|
étages
|
4 étages carrés ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; grès ; brique ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
état
|
mauvais état ; établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique ; patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Förstel Judith
|
référence
|
IA77000508
|
|
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2009/02/12
|
date mise à jour
|
2010/11/05
|
crédits photo
|
Asseline, Stéphane - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
|