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Réponse n° 1656

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeuble de logements ancien hôtel particulier
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 48 rue de la Résistance
dénomination immeuble
parties non étudiées cour ; communs ; escalier ; portail
éléments remarquables cour ; escalier
époque de construction 17e siècle (?) ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
année 1818
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cet immeuble a été fortement remanié dans la première moitié du 19e siècle (plus précisement en 1818 si l'on se réfère à la date inscrite sur le corps de bâtiment sud de la cour). Ce remaniement est peut-être dû à la volonté de transformer cet ancien hôtel particulier en un immeuble à logements. De l'hôtel particulier, l'édifice conserve des éléments architecturaux tel que l'escalier d'apparat ou le portail d'entrée pouvant remonter au 17e siècle. Cet escalier à première volets doubles et montées convergeantes semble désaxé par rapport au couloir d'entrée. On constate également le remploi de briques épaisses et irrégulières le long du couloir d'entrée, briques qui sont probablement antérieures au 15e siècle.
description L'édifice s'élève rue de la Résistance, il se compose de quatre niveaux d'élévation et de sept travées de fenêtres fermées par des persiennes. Chaque niveau est séparé par un cordon de briques. La façade est recouverte d'un enduit crème tandis que les encadrements sont en briques apparentes. En rez-de-chaussée sont installés deux commerces de part et d'autre du portail d'entrée. A gauche du portail s'ouvre une arcade à arc segmentaire, deux autres arcades de même forme sont placées à droite du portail. Le portail d'entrée est à linteau droit. Il est fermé par deux vantaux de bois. La jonction des deux vantaux est ornée d'un pilastre à cannelures. L'imposte est formée d'un barreaudage. Les fenêtres des étages sont rectangulaires. Au premier étage s'ouvrent des portes-fenêtres protégées par des balconnets. Ceux-ci reposent sur la corniche qui sépare rez-de-chaussée et étage. Les fenêtres des étages suivants sont aussi rectangulaires. Les fenêtres de l'étage-attique sont plus petites et protégées par des gardes-corps à barreaux simples. Une corniche couronne le sommet de la façade sur rue. Derrière le portail se déploie un couloir en briques apparentes et soubassement de pierre. De part et d'autre de ce couloir sont placées deux anciennes portes couronnées d'un fronton triangulaire. Au fond du couloir s'ouvre une arcade en plein cintre fermée par une grille en fer forgé reprenant le motif d'arcatures néogothiques des balconnets en façade. Derrière la grille se trouve la cage de l'escalier de distribution dont la première volée est double et à montées convergeantes. Une verrière recouvre la cage d'escalier. A côté de l'escalier se trouve une porte vitrée à double-vantail fermant l'accès à la cour. La cour est entièrement en briques apparentes. Le sol est recouvert de pavés. Le corps de bâtiment sud semble correspondre à une galerie de circulation reliant les corps Est et ouest. Le rez-de-cour est composé d'arcades surbaissées. Les fenêtres sur cour sont à linteau droit et appui de pierre sans contrevent. Chaque niveau est séparé par un cordon de briques. Une corniche sommitale composée de deux rangs de denticules couronne les façades sur cour. On devine cependant la présence d'un garde-corps composé de briques et de tuiles au-dessus de la corniche.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier intérieur : escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours, en maçonnerie, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (matériau) tuile creuse ; verre en couverture
décor ferronnerie ; menuiserie
représentation monogramme ; ornement à forme architecturale ; rosace ; paon
  La menuiserie du portail se pare, à la jonction des deux vantaux, d'un pilastre cannelé. A l'intérieur des cannelures sont placées des billettes et des sortes de petites feuilles d'eau. Les gardes-corps du premier étage ont probablement été ajoutés au cours du 19e siècle. Ils sont constitués d'un décor d'arcatures néogothiques et de rosaces de style Louis XVI. Le troisième balconnet en partant de la gauche est frappé des initiales G et S. La rampe de l'escalier de distribution qui devait être à l'origine en fer forgé a été remplacée par une simple rampe à balustres de bois. Le rez-de-chaussée de la cour conserve des portes vitrées constituées d'un remarquable travail de menuiserie aux formes losangées. La platine du heurtoir se compose d'un décor en épingles à cheveux en éventail que l'on peut dater du 18e siècle. L'ensemble heurtoir et platine semble représenter un paon faisant la roue.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100245
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Tarn-et-Garonne) :LOCA )
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