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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville.
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localisation
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Ile-de-France ; Val-de-Marne ; Chevilly-Larue
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aire d'étude
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Chevilly-Larue
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dénomination
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ville
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époque de construction
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13e siècle ; milieu 15e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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historique
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Chevilly garde, dans ses traits principaux et ce, jusqu'au début du 20e siècle, sa physionomie de village agricole. Un petit nombre de maisons et de fermes se groupent autour de l'église paroissiale Sainte-Colombe et de deux propriétés, la prévôté d'une part, où s'installent les pères du Saint-Esprit en 1863, et celle des Rohan-Guéménée d'autre part, où les dames de la Charité construisent un couvent en 1906. L'écart de la Saussaie, situé au nord-est de la commune sur la route de Fontainebleau, ne consiste d'abord qu'en un étang creusé par les chanoines du chapitre Notre-Dame à la fin du 9e siècle, puis en une léproserie de femmes fondée par Louis VII et remplacée par un couvent de bénédictines par François Ier. Disparu à la Révolution, il fait place à une ferme puis aux établissements Lancôme. Vers le milieu du 15e siècle, un nouvel écart se forme à l'ouest de Chevilly pour les domestiques et artisans qui dépendent du domaine des Tournelles situé à l'Haÿ. La morphologie du hameau qui s'étire le long d'un chemin a donné son nom à Larue. En 1760, Mme de Pompadour fait construire par son cousin Thoynard de Jouy un pavillon de chasse afin d'accueillir Louis XV se rendant à Choisy. Au 18e siècle, labours et viticulture sont les principales activités des Chevillais tandis que le 19e siècle voit l'implantation de pépinières au sud-est de la commune. Chevilly est le théâtre de nombreux combats entre septembre et novembre 1870. Les soeurs servantes du Saint-Coeur-de-Marie installent un noviciat à Larue en 1875, remplacé plus tard par un sanatorium. Au début du 20e siècle, une glaisière et des briqueteries sont ouvertes tandis que des carrières sont exploitées pour leur pierre meulière au sud de la commune et en particulier à Larue. Quelques lotissements voient le jour entre les deux guerres à l'emplacement des pépinières. Les nouvelles écoles primaires (actuel groupe scolaire Liberté) et l'église du Bon-Pasteur sont construites pour desservir les nouveaux quartiers. En 1938, une sous-station électrique est installée à la Saussaie. Après la Seconde Guerre mondiale, les grands ensembles couvrent les espaces libres de la moitié est de la commune, tandis que l'autoroute A6 sépare Larue de Chevilly. Depuis 1962, le marché d'intérêt national dit de Rungis occupe la partie centrale de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Belle Véronique
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référence
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IA94000208
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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1998/09/18
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date mise à jour
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2007/07/27
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crédits photo
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Vialles, Jean-Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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