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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral d'Artignosc
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Artignosc-sur-Verdon
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Estève
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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13e siècle
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historique
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Artignosc n'a pas laissé de trace connue dans la documentation écrite avant le 13e siècle. Les mentions du 11e siècle alléguées par certains auteurs appartiennent en fait à un castrum déserté de l 'actuelle commune de Saint-Martin-de-Brômes (04). Mais le nom (composé du gentilice d'origine gauloise Artinius et du suffixe de tradition ligure -oscu) , remonte au plus tard à la période antique et pourrait avoir désigné d'abord l'oppidum proto-historique qui surplombe le confluent du Vallon de Sous Ville et du Verdon, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau du site de Saint-Estève. Quant à ce dernier, le silence des textes masque probablement une origine antérieure à sa date d'apparition. Le "castrum de Artignosco" figure dans la liste des localités du diocèse de Riez établie en 1232-1244. Dans l'enquête de 1246-1252 sur les droits comtaux, le "castrum de Artijosco", rattaché à l'évêché de Fréjus, ne fournit pas d'albergue, mais contribue aux cavalcades avec Pontevès, Bargème, Sillans et la Bastide, c'est-à-dire avec l'ensemble des seigneuries de la famille de Pontevès. L'église paroissiale et son desservant contribuèrent aux décimes aux 1274, mais pas à celles de 1351 : l'abandon du premier village se situe probablement entre ces deux dates. Le village actuel, groupé autour d'une église de style roman tardif (14e ou 15e siècle ?) et d'une grosse bastide moderne qui tient lieu de château, ne porte pas trace de fortification. Sa plus ancienne maison datée porte le chronogramme 1547. Le nom du site nous donne sans doute le vocable primitif de la paroisse, avant son transfert dans l'église actuelle.
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description
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Piton rocheux ; altitude : 430 m ; superficie : 3500 m2. Sur le sommet et les petits replats des versants sud et est, l'érosion a balayé presque tous les vestiges ; d'architecture en élévation, il ne reste qu'un fragment de l'abside semi-circulaire de l'église, à double parement de moellons mal équarris et assisés et de rares pans de murs très arasés au milieu d'éboulis résiduels. A l'ouest, la faille naturelle qui sépare le piton du plateau a été agrandie et régularisée pour former un grand fossé défensif ; d'un ancien accès aménagé depuis le fond du fossé subsistent quelques marches taillées dans le rocher. Matériel : tuile ronde, céramiques modelée et grise médiévale.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001242
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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