|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
bourg castral de Reynier
|
localisation
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Ampus
|
aire d'étude
|
Var
|
lieu-dit
|
Reynier
|
dénomination
|
bourg castral
|
parties non étudiées
|
château fort ; église
|
époque de construction
|
11e siècle
|
historique
|
Le "castrum de Rainier" ou "de Rainerio" figure dans les listes de localités du diocèse en 1232-1244, en 1235 et 1252 . Il semble même, à cette époque, plus important qu'Ampus et Espeluque. Mais le toponyme est beaucoup plus ancien, puisqu'il apparaît en 1095 dans la charte de donation à l'abbaye de Lérins de la chapelle Saint-Michel d'Ampus avec plusieurs biens-fonds, dont une olivette "de Rainer", et dans la confirmation de cette donation souscrite peu après par "Arbertus de Rainer". L'église paroissiale Saint-Maurice contribue aux décimes de 1274 et de 1351. Comme Espeluque, Reynier était ou devint un satellite d'Ampus, avec lequel il est compté dans le recours de feux de 1315-1316 pour 79 feux et en 1471 pour 23 feux. La désertion semble avoir été le fruit d'un processus très lent. Jusqu'au 18e siècle, des maisons sont remaniées et habitées par les agriculteurs qui ont leurs terres aux alentours et l'église est régulièrement desservie. Cassini figure le village toujours vivant comme écart d'Ampus. Mais le cadastre de 1832 n'enregistre plus que 3 maisons habitables. Les ruines ont fait l'objet en 1990 et 1991 d'une étude et d'un relevé succints par Guy Désirat .
|
description
|
Croupe ; altitude : 500 m ; superficie : 3000 m2. Le chemin d'accès, qui descend depuis le col en suivant la ligne de partage des eaux, est bordé par des murets en pierre sèche et sa chaussée est partiellement taillée dans la roche. Deux fossés taillés dans la roche, profonds d'une dizaine de mètres, isolent à l'ouest et à l'est l'entablement qui porte les restes du château, ensemble de corps de bâtiment de belle qualité, maçonneries à double parement de moellons équarris et assisés, chaînes en pierre de taille, mais les fragments très inégaux ne permettent pas d'avoir au premier coup d'oeil une vision cohérente ; le second fossé, du côté de l'église, était enjambé par un pont dont on voit à l'est l'arrachement d'une culée et à l'ouest l'entaille du rocher qui recevait la seconde. A l'est de ce fossé, sur l'extrémité de la crête, vestiges de l'église : petit édifice à nef unique et abside semi-circulaire construit en moellons assisés avec arc triomphal et fenêtre axiale appareillés en tuf ; la porte, du côté sud, ouvrait sur un espace clos de murs (place ou cimetière ?) ; à l'ouest de l'église, une barbacane protégeait l'accès au pont-levis du château. A l'est et au sud, sur la pente du petit vallon, les ruines du village s'échelonnent sans ordre apparent, à l'abri d'un mur d'enceinte dont subsistent quelques pans percés d'archères courtes ; la qualité des maçonneries est par endroits analogue à celles du château et de l'église, à d'autres endroits beaucoup plus médiocre, voire rudimentaire (pierre sèche). Aux extrémités est et sud-ouest, en contrebas du mur d'enceinte, deux petites carrières de pierre ont été exploitées probablement pour la construction de l'ensemble et contiennent des cabanes aux parois taillées dans la roche en place.
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; tuf ; moellon ; pierre sèche
|
typologie
|
type roque
|
état
|
vestiges
|
propriété
|
propriété privée (?)
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
|
rédacteur(s)
|
Sauze Elisabeth
|
référence
|
IA83001142
|
|
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2007/10/30
|
date mise à jour
|
2011/09/26
|
service producteur
|
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
|
|