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Réponse n° 793

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeubles
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Vaucluse ; Cavaillon
aire d'étude Cavaillon
dénomination immeuble
collectifs 3 étudiés
époque de construction 4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
historique Aucun des immeubles construits dans les faubourgs de Cavaillon se semble remonter au-delà du dernier quart du 20e siècle ; ceux élevés sur les cours ceinturant le vieux centre urbain sont pour la plupart construits autour de 1900. La construction d'immeubles d'habitation dans les quartiers périphériques a connu deux temps forts : d'abord à la limite du 19e et du 20e siècles, en bordure d'avenues et de boulevards nouvellement aménagés, puis dans les années 1960, des résidences consistant pour la plupart en habitations à loyer modéré. Il n'y a eu que quelques immeubles construits dans l'entre-deux-guerres, dans le quartier urbanisé par l'entrepreneur Véran-Dublé à l'est du cours Gambetta et dans le quartier de la gare autour de l'avenue Paul-Doumer tracée vers 1930, et dans les années 1950.
description Les immeubles construits dans les faubourgs de Cavaillon peuvent se répartir en deux catégories : sur les cours ceinturant le vieux centre urbain ou aux abords de la gare, ils ont une double vocation, commerçante et locative ; les immeubles les plus périphériques n'ont qu'une fonction d'habitation, excepté celui situé route des Courses et destiné à être un hôtel de voyageurs. Les premiers font souvent rupture dans le paysage urbain par leur gabarit plus important (deux étages carrés sur rez-de-chaussée) et par un décor affirmé, où les matériaux se diversifient sur la façade (ferronnerie, brique, pierres sculptées, céramique) , mais à la distribution intérieure peu soignée ; une seule façade originale, avec les baies en arc en accolade cantonnées de pilastres en brique. Ceux de la deuxième catégorie sont plus variés, avec deux types de structure : immeuble à logements classique, d'une grande homogénéité pour ceux du début du siècle, avec des appartements desservis par un escalier commun ; ils sont souvent ouverts sur une cour ou un jardin à l'arrière. Les autres sont en fait des immeubles à logements indépendants juxtaposés, dans le type des maisons ouvrières. Ils sont en général en retrait de la voie, précédés de courettes, parfois de jardins. Les plans des logements peuvent être parfaitement identiques ou avec des variantes, en particulier dans l'étendue de la façade. Les immeubles des années 1930 ont un gabarit plus important que ceux du siècle précédent, avec quatre étages carrés, des façades plus inventives et qui intègrent les signes de la modernité : variété des formes de baies dans une même élévation, balcons et bow-windows, courbes et contre-courbes des façades, toits-terrasse ; en revanche, l'ordonnance reste symétrique ; le décor en est quasi-absent. Après-guerre, les immeubles isolés sont souvent petits, et ne comportent que quelques logements et parfois des commerces ou bureaux au rez-de-chaussée. Les immeubles plus importants ont souvent des façades qui présentent une certaine originalité de traitement : ligne des balcons dans un immeuble d'angle en rotonde, parements rustiques en pierre, enduit à la tyrolienne. Parmi les grands ensembles élevés dans les quartiers nord et est, seule la résidence de la Clède présente une conception orginale. Elle se compose de de 3 immeubles à appartements et de 19 immeubles à logements et les bâtiments sont implantés selon un plan strictement orthogonal et s'organisent autour d'un square. Les façades sont conçues comme la répétition d'un schéma, ce qui donne une grande unité, mais avec des variations évitant la monotonie : les bâtiments contiennent 3, 4, 5, 7, 9 ou 13 unités disposés entre de modestes cours et des jardins. Les élévations sont d'une grande simplicité et jouent sur la polychromie. Cette formule a été reprise et réactualisée pour le lotissement du Ratacan. Les habitations sont conçues comme des immeubles à plusieurs corps de bâtiments, chacun pouvant contenir un ou plusieurs logements.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Giraud Marie-Odile ; Marciano Florence
référence IA84000527
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 1987
date versement 2003/08/27
date mise à jour 2007/03/12
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Vaucluse) :LOCA )
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