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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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colonie de vacances, puis sanatorium, puis asile d'aliénés dit centre psychothérapique
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Velars-sur-Ouche
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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Bons Pasteurs (rente des)
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adresse
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chemin rural n° 8
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dénomination
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colonie de vacances ; sanatorium ; asile d'aliénés
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époque de construction
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19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle (détruit)
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année
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1903 ; 1951
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auteur(s)
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Parizot Maurice (architecte) ; Barade Roger-Martin (architecte)
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historique
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Afin de créer une maison de repos pour les ouvriers et employés de son entreprise, Mme Jobard, propriétaire d'une imprimerie à Dijon, fait construire en 1903, à partir d'un bâtiment du 19e siècle, un établissement qui se compose alors d'un corps principal et d'une aile. En réalité, jusqu'en 1914, il est utilisé comme colonie de vacances sous le nom de «colonie de Notre-Dame», puis devient hôpital militaire pendant la première Guerre mondiale. A la mort de la fondatrice, en 1919, la propriété est léguée au Baron Thénard, directeur du Bien Public, qui la prête à l'évêché de 1919 à 1935 ; elle redevient colonie de vacances dans le cadre des oeuvres du diocèse de Dijon. En 1935, le Baron Thénard en fait don à la société des Houillères de Blanzy. De gros travaux sont exécutés pour sa reconversion en préventorium. En 1939-1940, l'édifice sert d'hôpital militaire puis, de 1941 à 1947, devient sanatorium pour la Croix Rouge française. Après la guerre, le ministère de la santé publique décide de restituer le bâtiment aux Houillères du Bassin de Blanzy, à condition qu'il devienne un sanatorium pour les mineurs. C'est par un contrat, signé le 15 mai 1950, entre les Houillères du Bassin de Blanzy, la Caisse Autonome Nationale et l'Union régionale du Centre-Est, que l'on décide sa transformation en sanatorium. Les travaux sont confiés à l'architecte Maurice Parizot : l'agrandissement consiste principalement en la construction, à l'ouest, d'une aile courbe de 66 lits répartis sur deux niveaux qui prolongent le rez-de-chaussée et le premier étage de la partie existante ; dans l'étage de soubassement sont aménagés salle de jeu et de spectacle, atelier, lingerie, buanderie et salle d'autopsie ; une galerie de cure fait suite à cette nouvelle construction. L'autre aile est doublée sur sa façade nord-ouest et prolongée par une galerie de cure. D'autres corps annexes sont adossés aux anciens bâtiments. Le 11 juin 1951, le sanatorium ouvre ses portes aux mineurs atteints de tuberculose pulmonaire. Le bâtiment est modernisé une première fois en 1957. En 1963, de nouveaux aménagements sont effectués, notamment en ce qui concerne la cuisine, insuffisamment équipée pour les 120 malades de l'établissement. Avec la disparition progressive de la tuberculose, l'établissement est reconverti en centre psychothérapique. Les divers aménagements conçus par l'architecte Roger-Martin Barade en 1971 sont achevés en 1972 ; il s'agit principalement de modifier la distribution intérieure en créant notamment des chambres de confort et d'isolement et en remaniant diverses ouvertures [A.D. Côte-d'Or, 32 J 406]. Le centre psychothérapique est inauguré le 17 Novembre 1972 par M. Poujade, maire de Dijon. Il a fermé ses portes en 1994 et les bâtiments correspondant au sanatorium et à l'établissement psychiatrique ont été détruits en 2001. Seule la maison du 19e siècle et les corps de bâtiments de 1903 ont été conservés.
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description
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L'établissement dominant la vallée de l'Ouche est construit sur un terrain en pente dont la dénivellation est rachetée par un étage de soubassement. Le corps central, comprenant à l'extrémité est un grand pavillon carré à un étage carré et un étage de comble, était encadré de deux ailes d'aspect très différents, l'une droite à l'est et l'autre courbe à l'ouest, toutes deux prolongées par une galerie de cure. Les bâtiments les plus anciens sont édifiés en moellons calcaire enduits et sont couverts de toits de tuiles plates à deux versants ou en pavillon ; les constructions plus récentes étaient en béton avec couvertures en zinc ou terrasse. Le hall et la chapelle se trouvaient à l'étage de soubassement du corps adossé à la façade nord du bâtiment central ; celui-ci abritait les locaux médico-techniques et administratifs. Les espaces de loisir étaient installés dans le bâtiment d'articulation avec l'aile ouest. Les unités de psychothérapie et les chambres occupaient le rez-de-chaussée surélevé et l'étage des ailes, les locaux de services étaient regroupés à l'étage de soubassement de l'aile ouest.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant, en charpente ; escalier intérieur : escalier tournant, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit à un pan ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile plate ; zinc en couverture
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propriété
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propriété d'un établissement public
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine ; Potier Nicolas ; Fromaget Brigitte
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référence
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IA21004073
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2012/05/12
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crédits photo
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Rosso, Michel (reproduction) - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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