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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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forge, dite forge d'Aisy (activités liées au canal de Bourgogne)
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localisation
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Bourgogne ; Yonne ; Aisy-sur-Armançon
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oeuvre située en partie sur le département : 21 ; oeuvre située en partie sur la commune : Rougemont
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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Forge d'Aisy (la) ; bief 71 du versant Yonne
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hydrographie
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canal de Bourgogne
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dénomination
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forge
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époque de construction
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17e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Etablissement métallurgique dont la création remonterait au 16e siècle d'après l'administration du Consulat, bien que les premières mentions certaines dans les sources ne soient pas antérieures au milieu du 17e siècle. Les bâtiments furent agrandis à la fin des années 1820 par la construction d'un deuxième haut-fourneau et des bâtiments en dépendant car l'ouverture du canal de Bourgogne à la navigation en 1828 entre Montbard et la limite Côte-d'Or/Yonne entraîna une modification des lieux (démolition de la halle à combustible et de la ferme, exhaussement des eaux du bief de l'Armançon qui a généré des problèmes d'humidité) et des problèmes de chômage à cause de la prise d'eau établie dans l'Armançon (Archives départementales de la Côte-d'Or, XIII S 1 b / 5 et XIII S 1 a / 73). L'usine arrêta son activité au milieu du 19e siècle, après avoir été intégrée à la "société des forges de Châtillon et Commentry", ancêtre du groupe Arcelor. Sous l'Ancien Régime, ce sont les seigneurs et comtes de Rochefort qui étaient propriétaires de ces forges et les exploitaient en faire-valoir indirect. Mis à part l'épisode révolutionnaire, elles continuèrent d'appartenir à la famille de La Guiche jusqu'à leur fermeture. Dans les années 1820, les forges d'Aisy étaient alimentées en minerai provenant d'Etivey, Sennevoy-le-Bas et Jully-les-Forges, dans l'Yonne (M.S. Benoît, Les forges d'Aisy-sur-Armançon du 17e au 19e siècle, Association Bouguignonne des Sociétés Savantes, 51e congrès, tenu à Montbard, p. 13-24).
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description
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La forge se déploie des deux côtés du canal. Sur la rive droite, côté Côte-d'Or, entre autres bâtiments en moellons de calcaire couvert de tuiles mécaniques, des logements ouvriers sont encore identifiables. La disposition actuelle est toujours conforme à celle du cadastre napoléonien : l'ensemble est antérieur au 19e siècle. Par contre, sur la rive gauche, côté Yonne, a été ménagé un bassin de port bordé par des bâtiments industriels de la fin 19e siècle conservant leurs toits en shed et une haute cheminée en brique. Ils correspondent sans doute à la nouvelle activité industrielle qui est venue remplacer les forges. Une maison de maître complète l'usine en aval. Sur un rez-de-chaussée surélevé se dresse un étage carré surmonté d'une toiture à croupe en tuiles mécaniques.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie ; Lestienne Cécile ; Malherbe Virginie ; Lallement Aurélie
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référence
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IA89001060
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2008 ; 2011
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date versement
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2016/03/09
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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