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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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éolienne de pompage
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localisation
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Bourgogne ; Yonne ; Champlay
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aire d'étude
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Bourgogne
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adresse
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Grande Rue
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dénomination
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éolienne
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1907
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auteur(s)
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Lebert E. (ingénieur, fabricant)
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historique
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Les documents conservés en mairie ne livrent pas la date précise du montage des deux éoliennes de Champlay. La première mention de projet de construction des lavoirs, réservoirs, puits et éoliennes est datée du 27 janvier 1907. Ce projet est confirmé par le vote du budget additionnel de la même année qui prévoit une somme de 30 400 francs pour la construction de lavoirs et la pension des poseurs d'éoliennes. L'approbation des deux marchés de gré à gré est signée le 10 février 1907 et les actes d'acquisition des terrains sont signés le 11 août de la même année. Un mois plus tard, le 14 septembre 1907, il est décidé qu'une assurance complémentaire serait accordée pour les graisseurs d'éoliennes, auxquels, d'ailleurs, la municipalité fournit, au mois de mai 1908, deux burettes pour le graissage des machines. Le 22 août 1909, le décompte estimatif des lavoirs et des éoliennes est approuvé et les sommes restant dues aux entrepreneurs sont mandatées. La construction des lavoirs, puits et réservoirs, et la pose des deux éoliennes ont donc eu lieu à partir du mois d'août de l'année 1907. Un cartouche en fonte fixé au poteau arrière droit du pylône porte l'inscription en relief : ELEVATION DES EAUX E.LEBERT EOLIENNES-MOTEURS POMPES-CANALISATIONS LE MANS. Comme l'éolienne du hameau du Grand-Longueron, l'éolienne du village est l'objet de révisions et de réparations périodiques dès 1911 (archives municipales).
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description
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L'éolienne était située derrière les bâtiments de la mairie, dans l'angle postérieur gauche de la même parcelle (cadastre de 1986, section AK, parcelle 264). On y accédait par un étroit passage qui longeait le mur postérieur du bâtiment gauche de la mairie. Un portillon métallique en barrait l'accès. Cette éolienne de type Bollée était constituée d'un disque moteur, à double roue à pales et carters de protection, porté par un pylône quadrangulaire de cinq sections (hauteur totale du pylône 12 m). Une échelle métallique, droite, dont il manquait le tiers inférieur, permettait d'accéder à la passerelle sommitale circulaire au garde-corps agrémenté des quatre points cardinaux. Le pylône était situé à l'aplomb du puits de pompage (diamètre du puits 1, 30 m, nappe à 18, 25 m de profondeur). Ce dernier était protégé par un édicule en brique qui a été détruit après 1986 puisqu'il figure encore sur le cadastre ci-joint. L'eau aspirée par une pompe était refoulée dans un réservoir creusé à proximité du puits. Le réservoir, matérialisé par une cheminée d'aération et la levée de terre qui le recouvrait, avait été conservé, mais la pompe, en revanche, avait déjà été déposée et le puits obturé par une dalle de béton.
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gros-oeuvre
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acier ; fer ; fonte ; brique
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typologie
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éolienne à pylône, à aéromoteur de type Bollée, modèle n° 1 du catalogue du fabricant
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état
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détruit
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type d'étude
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enquête thématique régionale (grandes éoliennes en Bourgogne)
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rédacteur(s)
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Lauvergeon Bernard
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référence
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IA89000495
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2009/07/28
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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