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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale de l'Apparition de Saint-Michel
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localisation
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Bourgogne ; Yonne ; Marmeaux
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aire d'étude
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Guillon
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dénomination
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église paroissiale
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objets mobiliers
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époque de construction
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limite 11e siècle 12e siècle ; 15e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
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année
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1821 ; 1836
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auteur(s)
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Tircuit Edme (architecte) ; Marlinge Jacques (entrepreneur)
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historique
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L'église de l'Apparition de Saint-Michel, reconstruite à la limite du 11e siècle et du 12e siècle, avait été donnée à l'abbaye de Moutiers-Saint-Jean par l'évêque de Langres Manassès (1180-1193). De cette église subsistent la travée sous clocher ainsi que le choeur qui fut remanié au 15e siècle (construction de la baie du chevet ainsi que d'un lavabo à arc en accolade). En 1778 environ, des travaux furent effectués consistant à " réhausser les anciens murs " de la nef et à y percer des baies " pour y placer des vitraux ". Le 19 août 1790, le Conseil municipal décida la reconstruction des murs latéraux de la nef " ouverts et lézardés en plusieurs endroits ", à la suite de quoi, le 30 septembre suivant, Jacques Nicolas Caristie, architecte du district d'Avallon, se rendit à Marmeaux pour expertiser la nef : il s'avéra que les murs n'étaient pas assez solides " pour supporter tous les percements ni recevoir les surhaussements et surcharges" consécutifs aux travaux exécutés en 1778, de sorte qu'ils ont " fléchi depuis sous le fardeau et qu'ils sont maintenant parsemés de lézardes considérables". L'architecte préconisa de reconstruire les murs latéraux de la nef et d'opter pour une couverture en tuile, plus légère. L'affaire n'eut pas de suite. En 1821, l'état de la nef étant sans doute alarmant, l'architecte Edme Tircuit fut chargé d'établir un devis pour sa reconstruction : l'adjudication des travaux eut lieu le 24 février 1821 en faveur de l'entrepreneur Jacques Marlinge d'Avallon : les murs latéraux furent entièrement reconstruits ainsi qu'une partie de leurs fondations, et " la porte d'entrée de la nef qui se trouvait comprise dans les démolitions et reconstruction du mur de l'ouest, et qui devait être refaite avec ses anciens matériaux, ayant été jugée aussi solide qu'on pouvait le désirer a été conservée intacte". La date 1836 est tracée dans le crépi au dessus de la porte d'entrée de l'église. Le lavabo du choeur fut partiellement détruit au 19e siècle, lorsque fut percée la porte d'entrée de la sacristie alors en construction.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; crépi
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à deux pans ; toit en pavillon ; croupe
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couverture (matériau)
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calcaire en couverture ; tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau brisé ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre
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décor
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sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
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représentation
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ornement à forme géométrique, tête : homme ; homme : en buste ; tête : homme
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ornement géométrique sur l'imposte du pilier postérieur droit de la travée sous clocher, avec une petite tête d'homme en bas-relief à l'angle antérieur ; buste gravé sur le pilier postérieur gauche de la travée sous clocher, à mi-hauteur ; tête en haut-relief sur le contrefort gauche du choeur.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Libourel Jean-Louis ; Hugonnet-Berger Claudine
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référence
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IA89000281
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© Inventaire général
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enquête
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1976
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date versement
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2002/12/20
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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