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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Morez
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Morez
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historique
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Dépendant de La Mouille, possession des abbés de Saint-Claude, la vallée de la Combe noire est colonisée au 15e siècle avec l'installation d'établissements hydrauliques près du confluent de la Bienne et de l'Evalude (un texte de 1531 y mentionne deux moulins). Elle prend le nom de Combe à Morel (à la suite de l'installation vers 1565 d'un forgeron nommé Etienne Morel) , abrégé en Morey puis Morez (en 1818, le maire Emmanuel Jobez insiste auprès du directeur général des Postes pour que le nom de la ville soit écrit avec un Z final). Située en limite des diocèses de Lyon et Besançon, la commune se constitue progressivement à partir de la communauté de La Mouille - Morez, formée par démembrement de la paroisse de Longchaumois. Morez obtient en 1723 de pouvoir construire une chapelle publique, érigée en église paroissiale en 1738 puis en cure indépendante en 1775. L'année suivante est prononcée la séparation entre les communautés de Morbier et Morez. La délimitation territoriale est problématique, et ce depuis longtemps puisqu'un acte de 1665 fixait les limites entre ces deux localités, et qu'un arrêt de partage concernant la forêt du Risoux (située à l'est) était intervenu en 1725 puis 1747 entre les communautés de Morbier, La Mouille - Morez et Les Rousses - Bois-d'Amont. Cet arrêt devient définitif en 1789 et le partage entre Morbier et Morez s'effectue en 1795. Nommée Morez-la-Montagne à la Révolution, la commune devient chef-lieu de canton en 1790. Elle s'agrandit par le décret impérial du 18 juillet 1809 qui lui rattache une portion du territoire de Morbier sur la rive droite de l'Evalude : les Essarts.
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description
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Les limites de la commune de Morez dessinent deux entités presque disjointes. La première est formée de la montagne du Bévet (à l'ouest) et de la ville qui, inscrite dans une cluse orientée nord-sud, s'est étendue sur plus de trois kilomètres de longueur. La seconde, qui se développe au nord-est, en forêt du Risoux, correspond au versant oriental du Crêt de la Grande Rêche (le versant occidental donnant sur la vallée de l'Evalude). L'ensemble présente des dénivelés importants : l'altitude varie de 650 m à 1302 m, avec 691 m dans le bas de Morez, 720 m au centre, 745 m au lotissement de Villedieu et 815 à celui Sur le Puits. Les cours d'eau principaux sont la Bienne, qui suit le fond de la cluse, et l'Evalude, un affluent torrentiel qui la rejoint au bas de Morez, rive droite. L'ensemble du territoire est boisé, à l'exception de la cluse : la rigueur du climat (il gèle en moyenne 182 jours par an à Morbier) et la pauvreté des sols calcaires rendent la culture quasi inexistante et la commune doit, suivant le Dictionnaire des communes du Jura, importer au milieu du 19e siècle plus de 90 % des céréales consommés. La pluviométrie annuelle est proche de 2000 mm. L'industrie a toutefois permis de fixer une population passée de moins de 200 personnes vers 1630 à près de 1300 en 1789, 4700 en 1860, 6000 en 1910 et 7000 en 1990. Presque totalement agglomérée au centre ville, elle est de 5570 en 2007.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39001294
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2010/06/23
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date mise à jour
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2012/04/19
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crédits photo
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Bévalot, Jean-Pierre - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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