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Réponse n° 2173

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site école professionnelle, actuellement lycée polyvalent Edgar Faure
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Morteau
aire d'étude Morteau
adresse 2 rue du Docteur Léon Sauze
dénomination école professionnelle ; lycée
parties non étudiées internat ; infirmerie ; cuisine ; cantine ; gymnase ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; chaufferie ; logement ; garage ; transformateur (abri) ; aménagement sportif ; tunnel ; cour ; stationnement
époque de construction 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
auteur(s) Papet Jean (architecte des Bâtiments civils) ; Gaiffe Pierre-Marie (architecte) ; Brandon Claude (architecte) ; Tournier Jacques (architecte) ; Turina François (architecte)
historique Le lycée Edgar Faure s'inscrit dans la filiation d'une première école municipale d'horlogerie, attestée de 1836 à 1850, et de l'école-atelier qui lui succède en 1947 (2 place de l'Eglise). La création d'un centre d'apprentissage de 320 élèves (120 en horlogerie, 100 en petite mécanique, 100 en commerce), intégré dans un groupe scolaire, est envisagée au milieu des années 1950. Les études ont lieu de 1957 à 1960, la construction de 1960 à 1963. Les bâtiments sont l'oeuvre de Jean Papet (1889-1965), architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux (établi au 63 rue de Rome à Paris). Associé à un architecte local, Pierre-Marie Gaiffe (72 Grande Rue, à Besançon), Papet rédige pour le centre d'apprentissage (qui devient collège d'enseignement technique en 1960) un premier projet puis un second en 1960, suite à la suppression de l'internat des garçons finalement disposé dans les combles de l'externat (où deux dortoirs totaliseront 13 boxes de 8 lits). Le programme comprend l'externat (sur cinq niveaux dont un demi sous-sol accueillant l'atelier d'ajustage, partiellement insonorisé par sa position enterrée) au nord, l'internat filles au sud, les services communs entre les deux. Le groupe ouvre ses portes le 1er octobre 1963 et ses effectifs vont rapidement atteindre 400 élèves, dont 150 internes garçons et 50 filles. En son sein, le CET compte 90 élèves à la rentrée 1963, 175 en 1968. Il devient LEP (lycée d'enseignement professionnel) en 1977 puis LP (lycée professionnel) en 1987, date d'ouverture du lycée polyvalent Edgar Faure. Ce dernier est né d'une révision de la carte scolaire, nécessitée par l'évolution des effectifs, qui conduit à la décision de créer une cité scolaire composée de deux unités autonomes : d'une part un collège, d'autre part un lycée associant le LEP et un lycée d'enseignement général (soit 948 élèves, répartis pour moitié entre la filière technique et la filière générale). L'étude de faisabilité confiée à l'architecte Claude Brandon, de Sochaux (2 rue de la Poste), préconise la construction de l'autre côté de l'avenue Charles de Gaulle d'un nouvel externat pour le lycée, la transformation de l'ancien en internat commun aux lycéens et aux collégiens, et la création d'un espace de restauration pour le lycée (le collège conservant le sien). Le concours d'architecte valide, le 3 septembre 1985, la proposition des Bisontins Jacques J. Tournier, né en 1934 (établi au 38 rue Mégevand), et François Turina (5 rue d'Alsace). Le maître d'ouvrage est le District du canton de Morteau, propriétaire des terrains, le Conseil régional apportant 88 % du financement (pour sa part, le Conseil général intervient sur le collège). Le nouveau site est construit de novembre 1986 à avril 1989 par le Groupe 1000 (S.A. créée en 1986 et regroupant 35 entreprises soit environ 1000 personnes), attributaire du marché le 23 octobre 1986, et l'entreprise locale de maçonnerie et travaux publics Ruggeri, fondée en 1952. Les deux sites sont reliés en 1987 par un tunnel passant sous l'avenue. Partiellement ouvert à la rentrée 1988 (externat et demi-pension), l'établissement est inauguré le 28 janvier 1989. Des équipements communs au collège sont réalisés : en 1987 une chaufferie au bois, l'année suivante un gymnase. Le rôle du lycée est renforcé en 1988 lorsque disparaît la section horlogère de l'ancienne Ecole d'Horlogerie de Besançon et que sa section bijouterie est transférée à Morteau où, en 1990, ouvre une formation unique en France : un Bac professionnel (en deux ans) des métiers d'art option horlogerie. Les locaux sont modifiés au cours des décennies 1990 et 2000. Sur le site d'origine, le bâtiment de l'internat filles est affecté à partir de 1990 au Groupement d'Etablissements du Haut-Doubs (Greta) ; une nouvelle chaufferie automatique au bois remplace en 1997 la précédente à la suite d'un incendie durant l'hiver 1996 ; l'internat (ancien externat réhabilité de 1898 à 1991) est to talement rénové en 2005. Sur le site récent, la toiture du bâtiment dédié aux laboratoires techniques et aux ateliers de bijouterie est rehaussée en 1997-1998, afin d'aménager des salles de cours dans le comble (architecte J. Tournier) ; le pôle horlogerie est réaménagé en 1999-2000 et le pôle bijouterie restructuré en 2005-2006. L'établissement comptait en 1991 1093 élèves (encadrées par 171 personnes dont 105 professeurs), il en totalise environ 2000 en 1998. En 2011, il accueille 1517 personnes : 184 à l'encadrement (dont 132 professeurs), 1267 élèves et 61 apprentis. Il est orné de trois oeuvres réalisées dans le cadre de la procédure du 1 % et due à Georges Oudot en 1964, Henri Comby et Paul Gonez en 1987.
description Majoritairement couverts de toits à longs pans et tuiles mécaniques, les bâtiments ont une structure en béton enduit, avec plaquis de moellons calcaires en partie basse des murs sur le site ancien et, par endroits, un essentage de planches (pignons de bâtiments récents) ou de tôle. Les trois bâtiments principaux du site ancien avaient un sous-sol, transformé en étage de soubassement par dégagement du mur gouttereau au sud-est pour l'internat et la cantine. Ils comptent un étage carré (cantine) ou deux, et un comble (celui de l'internat étant devenu étage en surcroît), coiffé par un toit à croupes. Celui (en appentis) du gymnase fait appel au béton, celui de la chaufferie à la tôle et celui de la cuisine est pour partie en shingle. La charpente en lamellé-collé des bâtiments du site récent est laissée apparente en de multiples endroits. La plupart d'entre eux n'a qu'un étage carré sauf l'atelier des microtechniques, le garage et les logements (en rez-de-chaussée), et le bâtiment des salles spécialisées (qui compte trois niveaux à l'ouest et quatre à l'est). Du fait du dénivelé, le rez-de-chaussée de la conciergerie correspond au deuxième étage carré de ce dernier. La toiture en appentis des ateliers au nord (microtechnique et horlogerie) est particulière : elle associe, suivant le principe des tuiles creuses, de larges gouttières métalliques (destinées à évacuer la neige) réunies deux à deux par des plaques de plexiglas (pour la lumière), incurvées en arc segmentaire et formant couvre-joint.
élévation élévation à travées
étages étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente métallique ; ascenseur
gros-oeuvre béton ; pan de béton armé ; parpaing de béton ; enduit partiel ; plaquis ; essentage de planches ; essentage de tôle
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue ; appentis ; terrasse
couverture (matériau) tuile mécanique ; fer en couverture ; matériau synthétique en couverture ; béton en couverture
couvrement charpente en bois apparente
propriété propriété publique
type d'étude enquête thématique régionale (lycées publics de Franche-Comté)
rédacteur(s) Bonavita Claudie ; Poupard Laurent
référence IA25001113
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2007
date versement 2012/07/12
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2007
 
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((Franche-Comté) :LOCA )
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