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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ferme
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Jougne
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aire d'étude
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Mouthe
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adresse
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5, 7 rue de l'Eglise
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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forge ; jardin potager
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époque de construction
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16e siècle (?) ; 17e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Ordinaire Dionys (habitant célèbre)
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historique
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En 1839, date du cadastre napoléonien, la maison est construite sur deux parcelles. La partie nord est de bonne qualité (classe 4 sur une échelle de 10) et appartient à Gaspard Maraudin, cordonnier. La partie sud est de très bonne qualité (classe 2 sur une échelle de 10) et appartient à Louis Athanase Prince, aubergiste. L'état de section précise que Gaspard Maraudin réclame une portion de parcelle située à l'extrémité de sa propriété à l'angle nord-ouest. La partie sud a vu naître Dionys Ordinaire le 10 juin 1826. Député de l'arrondissement de Pontarlier, publiciste, poète, littérateur et critique distingué, Dionys Ordinaire est mort à Paris le 15 octobre 1896. La construction de cette maison remonte à la fin du 16e siècle ou au 17e siècle (ouvertures chanfreinées, voûtes). Détruite lors de l'incendie de Jougne en 1870, elle a été reconstruite sur les ruines. En 1911, les deux parcelles sont réunies en une seule appartenant aux frères Paquette. Aujourd'hui, il existe de nouveau deux parcelles et deux propriétaires. Une carte postale du début du 20e siècle montre que l'élévation postérieure de la parcelle AC 116 a été agrandie récemment de 3 travées. La plaque commémorant Dionys Ordinaire en façade est l'oeuvre du sculpteur Arnaud de Pontarlier, réalisée en 1903.
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description
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Le bâtiment est construit sur un terrain présentant une forte déclivité. Le rez-de-chaussée de la parcelle AC 116, ouvert sur la façade postérieure, comprend un couloir de distribution, une pièce appelée "cave" et une autre "forge". Le couloir est voûté en berceau continu perpendiculaire à la rue. Il s'ouvre sur la façade postérieure et dessert la "cave", la "forge" et l'escalier d'accès à l'étage. La "cave", de plan rectangulaire très allongé, est voûtée en berceau continu parallèle à la rue. Elle occupe l'angle nord-ouest de la parcelle. Le mur du fond comporte une niche en plein cintre profonde (1,50 m de profondeur). La "cave" est éclairée par deux baies percées dans le mur très épais de la façade postérieure. Ces baies sont de petites ouvertures carrées, dont l'une a conservé son embrasure chanfreinée. La voûte est appareillée en moellons partiellement enduits. Le sol est en terre battue. Les piédroits de la porte d'entrée de la "cave" sont chanfreinés. La "forge", de plan carré, est voûtée en berceau continu perpendiculaire à la rue. L'espace est réduit et communique avec la parcelle AC 117. Le foyer a été détruit. Il ne reste que son empreinte. La voûte est appareillée en moellons enduits. Une porte à feuillures dans le couloir de distribution mène à l'escalier d'accès à l'étage. Le plan complexe de cet escalier en pierre est probablement dû à une reprise nécessaire lors de la reconstruction de la maison après 1870. Dans le mur de cage est aménagé un placard mural d'environ 40 x 50 cm avec feuillures, gorges pour encastrer une tablette, gonds métalliques et trou d'encastrement d'une targette. L'escalier débouche par une trappe dans la grange au 1er étage. Ce 1er étage carré correspond au rez-de-chaussée sur rue. Il comprend une partie du logis, la grange, une étable à vaches double, appelée localement "écurie" et une ancienne remise. La grange est dallée. L'étable est équipée pour évacuer le fumier par l'intermédiaire d'une rigole, aménagée au centre des pavés de sol, et qui se prolonge par un canal en bois dirigé sur l'arrière de la maison. L'ancienne remise est transformée en garage. Le 2nd étage carré correspond à l'étage carré sur rue. Il comprend la 2nde partie du logis, ce qui justifie la présence de l'escalier droit en bois. Une partie du logis est réservée à la location saisonnière, ce qui explique l'escalier hors-oeuvre. La maison est alimentée en eau par la fontaine publique (parcelle AC 35). Le bâtiment est élevé en moellons calcaires enduits. La pierre de taille est réservée au soubassement, aux chaînes d'angle, aux encadrements des ouvertures et à la corniche. Le comble à surcroît n'est aménagé que récemment et uniquement sur la parcelle AC 117. Un jardin potager se développe sur l'arrière du bâtiment.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier de type complexe, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en charpente métallique
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tôle nervurée
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Josso Carole
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référence
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IA25000532
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2012/06/01
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
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