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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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haut fourneau, usine de chaux
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Pont-d'Héry
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aire d'étude
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Jura
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lieu-dit
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Moutaine
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hydrographie
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la Moutenat
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destinations successives
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maison
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dénomination
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haut fourneau ; usine de chaux
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; four industriel ; logement patronal ; logement d'ouvriers
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1795
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le 2 nivôse de l'an III (22 décembre 1794) , Jean-Claude Olivier, maître de forges, est autorisé par le comité de salut public à établir un haut fourneau à Moutaine, sous condition de fabriquer des projectiles de guerre pour le service de la République. Un haut fourneau et un logement sont construits en 1795. Deux arrêtés de 1753 et 1776, confirmés par lettres patentes en 1781, attestaient déjà la présence de forge, martinet, platinerie et renardière sur le site. A la mort de Jean-Claude Olivier en 1821, sa veuve amodie le haut fourneau à Joseph Gauthier, qui l'exploite jusqu'à sa faillite en 1841. En 1826, le haut fourneau roule 9 mois par an, traite 13 800 m3 de minerai tirés des environs, consomme 3600 m3 de charbon de bois et fabrique 4000 quintaux de fonte en gueuse, affinés aux forges de Pont-du-Navoy. Le cadastre de 1837 mentionne le haut fourneau démoli pour reconstruction : il subit d'importantes réparations mais ne semble plus fonctionner que par intermittence dans ladécennie 1840. A la même époque, un logement est construit à la place de la halle à charbon. Le haut fourneau est finalement abandonné. En vertu d'un arrêté préfectoral de 1882, les frères Besson, fabricants de gypse, y établissent un four à chaux et un moulin pulvérisateur. Le moulin à broyer est installé au-dessus de l'ancien haut fourneau (dont il reste la base talutée) et le four à chaux établi au nord. Cette petite usine à chaux semble fonctionner jusqu'à la Première Guerre mondiale. Les deux fours à chaux sont en partie détruits : en subsistent seulement les gueules de charge. Le logement d'ouvriers, le logement patronal et le bâtiment des fours sont actuellement convertis en habitations. 1840 : 1 machine soufflante mue par 1 roue hydraulique, 1 fourneau. 1826 : 97 ouvriers (dont 90 à l'extérieur). 1840 : 20 ouvriers.
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description
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Haut fourneau : base talutée en moellons calcaires enduits, surmontée d'un cordon en tuf. Atelier de pulvérisation de chaux à l'étage : charpente en bois, essentage de planches, toit à longs pans, demi-croupe et tuiles plates. Bâtiment contigu contenant les anciens fours à chaux : moellons calcaires, enduit ou essentage de planches, gueules des fours à l'étage inférieur. Logement d'ouvriers : moellons calcaires, étage carré et étage de comble, toit à longs pans, demi-croupes et tuiles plates. Logement patronal : étage carré, toit à longs pans, tuiles plates.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; tuf ; enduit partiel ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA39000141
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1996
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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