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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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plâtrière, usine de préparation de produit minéral dite gypserie Clément
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Salins-les-Bains
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aire d'étude
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Jura
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lieu-dit
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le Martinet du Bas
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hydrographie
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une dérivation de la Furieuse
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destinations successives
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poterie ; magasin de commerce
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dénomination
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plâtrière ; usine de préparation de produit minéral
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parties non étudiées
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bâtiment d'eau ; salle des machines ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; pièce de séchage ; logement d'ouvriers ; excavation ; canal ; transformateur (abri)
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1839, Pierre Perrot fait construire, sur un canal de la Furieuse, une plâtrière composée de deux fours et d'un battoir à gypse. Acquise en 1840 par les frères Raton, déjà propriétaires d'une autre à Salins, l'usine est réglementée par arrêté préfectoral en 1842. Le gypse provient d'une carrière souterraine, exploitée conjointement avec la plâtrière Clément-Raton, située à 1 km de l'usine au lieu-dit les Naples. En 1898, Félix Clément, propriétaire, demande l'autorisation d'installer une passerelle métallique sur la rivière pour le passage d'une voie Decauville, laquelle permet l'acheminement du produit depuis la carrière. Vers la fin du 19e siècle ou le début de ce siècle, les fours sont définitivement arrêtés : l'usine se contentera de broyer le gypse. Ce produit, également appelé pierre à plâtre, est réduit en granulés dans des broyeurs, tamisé, puis réduit en poudre dans des meules : il est destiné à certaines industries (chimie, papeterie) comme charge minérale. Une salledes machines (moteurs à gaz pauvre puis moteurs électriques) et une pièce de séchage sont construites au tout début du siècle. L'usine Jean Clément et Cie, propriété des Plâtrières de Salins, ferme en 1958. Le bâtiment est réinvesti en 1972 par M. Dangon qui y installe une poterie artisanale et un magasin de vente. 1851 : 2 fours, 2 roues hydrauliques. 1904 : 1 locomobile Decauville. Vers 1950 : 3 turbines horizontales, 2 moteurs à gaz pauvre puis 1 moteur électrique, 6 paires de meules, 1 broyeur à marteaux, blutoirs. 12 ouvriers vers 1950.
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description
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Logement d'ouvriers : moellons calcaires enduits, étage de soubassement et rez-de-chaussée surélevé, toit à croupe et tuiles plates. Atelier de fabrication et atelier de conditionnement : moellons calcaires enduits, étage de soubassement donnant dans le bâtiment d'eau, tuiles mécaniques ou métal en couverture. Pièce de séchage : charpente en bois, matériau synthétique en couverture. Salle des machines : briques creuses et enduit, toit à croupes et tuiles mécaniques.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit partiel ; brique creuse
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; terrasse ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate ; métal en couverture ; matériau synthétique en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA39000137
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1997
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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