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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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site d'écluse n° 52 de Velotte (canal du Rhône au Rhin)
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
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aire d'étude
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le canal du Rhône au Rhin
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lieu-dit
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Casamène
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adresse
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51 chemin de halage Casamène
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hydrographie
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Doubs (le)
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dénomination
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site d'écluse
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édifice contenant
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ensemble des ouvrages liés au flottage des bois et à la navigation dans la traversée de Besançon
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4
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parties non étudiées
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maison ; écluse ; barrage ; chemin de halage ; digue ; escalier indépendant ; garage ; resserre ; écurie ; fenil ; carrière ; poste de commande
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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siècle détail
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1827
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auteur(s)
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Liard Joseph (?, ingénieur civil) ; Boin Claude-Guillaume (entrepreneur) ; Schoendoerffer Paul (ingénieur civil) ; Gaucher Claude (entrepreneur) ; Tournier (conducteur de travaux) ; Blaise (ingénieur civil) ; Marron Emile (entrepreneur)
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historique
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Située en aval de Besançon mais sans influence sur la défense de la place, l'écluse de Velotte n'entraîne aucune observation particulière du Génie militaire. Les plans dressés en 1822 (par Joseph Liard lui-même ?) prévoient un barrage d'1, 40 m de chute, avec pertuis pour le flottage des bois, et une écluse à sas pour la navigation. Les moellons doivent être pris dans une carrière voisine (2006 IN 199) , sur la rive droite, et les pierres de taille dans les carrières de la citadelle. Les travaux sont adjugés le 16 août 1824 à Claude-Guillaume Boin, de Limonest (Rhône) , auteur du grand pont de Dole. Ils débutent en 1825 et sont achevés en 1827. L'adoption de la loi Freycinet impose un allongement des écluses à 38, 50 m de longueur utile et l'obtention d'un tirant d'eau minimum de 2 m sur les buscs. L'ingénieur des Ponts et Chaussées Paul Schoendoerffer rend son projet le 28 septembre 1883 : abaissement du radier aval, du busc et du radier amont pour obtenir le tirant d'eau prescrit, réfection partielle du parement en aval du mur de chute. Les pierres sont à prendre dans les carrières de la Malate (pierres cassées) , de l'Abbaye-Damparis ou Dole (carrières Javelle, Violet ou Lagé) dans le Jura (pierres de taille) , d'Aveney (moellons épincés et libages) et de la Malcombe (moellons smillés). Validés par la décision ministérielle du 14 février 1884, les travaux sont réalisés en 1887 par l'entrepreneur Claude Gaucher, de Lichères-sur-Yonne (?). Le niveau a toutefois été fixé en tenant compte de la présence de hausses mobiles sur le barrage aval si bien que lorsque ces hausses sont enlevées, l'usine de Gouille étant partiellement démolie, l'abaissement du plan d'eau oblige à abaisser le radier de l'écluse : certaines péniches touchent le fond du sas et doivent être partiellement déchargées pour en sortir. La première partie des travaux est effectuée en 1900, la seconde - plus délicate et demandant une longue période de mise en chômage - est différée. Plusieurs projets sont rédigés : le dernier, de l'ingénieur Blaise, est exécuté par l'entrepreneur Emile Marron en 1911. C'est le même entrepreneur qui avait en 1906, suivant des plans du conducteur Tournier, rehaussé la maison et construit à côté un bâtiment à usage de magasin (pour les cordes, agrès, etc.) , écurie et fenil (actuel atelier des électriciens de Voies navigables de France). La manoeuvre de l'écluse est électrifiée en 1964-1965, sous la direction de l'ingénieur Lanchy, par la SARL Ateliers Dagot, d'Arc-lès-Gray (Haute-Saône) , puis est automatisée en 1992.
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description
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Au point kilométrique 72, 019, l'écluse est édifiée en lit de rivière, rive gauche, à l'extrémité d'un barrage en arc de cercle. Construite en pierre de taille, elle est précédée par un mur guide en bois supporté par des massifs en béton et se poursuit vers l'aval par un perré maçonné formant digue. Longue de 38, 50 m et large de 5, 20 m (dimensions utiles) , elle est munie de 2 portes automatisées, à 2 vantaux métalliques équipés de vantelles glissantes (à guillotine). Le poste de commande est un édicule en bois, coiffé d'un toit métallique en pavillon et disposé en hauteur pour être à l'abri des crues : il repose sur 4 poteaux métalliques et est accessible par une échelle de meunier, également métallique. La maison de l'éclusier et le bâtiment autrefois à usage de resserre, fenil et écurie, ont des murs en moellon enduit. La première, dont la porte d'entrée est sommée d'une corniche, associe étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé et étage en surcroît, accessible par un escalier dans-oeuvre, alors que l'autre a seulement un étage carré. Les constructions sont coiffées d'un toit à longs pans recouvert de tuile mécanique. Le garage est en pan de bois, avec essentage de planches.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier isolé : escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; métal ; bois ; pan de bois ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; noue ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; métal en couverture
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propriété
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propriété de l'Etat ; propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (le canal du Rhône au Rhin)
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rédacteur(s)
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Jacquelet Vania ; Poupard Laurent
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référence
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IA25000424
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2003
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date versement
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2006/09/18
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
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