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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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station de villégiature
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Sainte-Maxime
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aire d'étude
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Var
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hydrographie
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le Préconil
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dénomination
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station de villégiature
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parties non étudiées
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casino
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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Clément J-P (architecte) ; Darde René (architecte) ; Guigonnet Marius (entrepreneur de maçonnerie) ; Bret Henri (architecte) ; Bailly Léon (architecte) ; Bentz E (architecte) ; Chauvin G (architecte) ; Castelvetri (entrepreneur de maçonnerie) ; Nervi (entrepreneur de maçonnerie) ; Falduto Jacques (maître d'oeuvre) ; Cavallin César (architecte) ; Moreau Maxime (maître d'oeuvre) ; Carton Guy (entrepreneur de maçonnerie) ; Barta (mosaïste)
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personnalité(s)
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Gaumont Léon (habitant célèbre) Le Fèvre Paul, dit : Paul Géraldy (commanditaire) Margueritte Victor (commanditaire)
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historique
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Depuis le milieu du 18e siècle, Sainte-Maxime était essentiellement un petit port de cabotage qui exportait les productions des Maures : huile, bois, vin, liège. Le tourisme commence à s'y développer à partir de la fin du 19e siècle. Le guide Joanne de 1906 la qualifie de station hivernale la plus importante des Maures, située en plein midi, au pied de collines boisées, sur le golfe de Saint-Tropez. Elle est également fréquentée l'été pour les bains de mer, offre des hôtels, des villas et des appartements meublés. La ville compte alors 1122 habitants. L'architecte J. P. Clément réalise en 1898 le château des Tourelles (il devient en 1911 la propriété de Léon Gaumont, créateur des premiers studios français de cinéma) et en 1913 la villa Toi et Moi pour le poète Paul Géraldy. Mais le véritable essor date de l'entre-deux-guerres et surtout des années 1930. En 1923, la route du littoral est bordée de villas jusqu'à la Nartelle (où un lotissement est aménagé en 1930, au milieu des bois de pins) . On compte alors 1503 habitants. Ce nombre passe à 2623 en 1935. Le guide POL nous dit que la station est alors en plein développement. Le casino a été construit en 1932, ainsi que le Grand Hôtel L'Arbois de l'architecte René Darde qui signe également l'Hôtel Les Palmiers (réalisé par l'entrepreneur Marius Guigonnet) et une vingtaine de villas dont Le Clos de la Madrague pour l'écrivain Victor Margueritte. A cette époque travaillent également les architectes Henri Bret, Léon Bailly, E. Bentz et G. Chauvin et les entrepreneurs Castelvetri et Nervi. Après l'interruption de la guerre, où les plages de Sainte-Maxime sont le théâtre d'une partie du débarquement de 1944, l'urbanisation liée au tourisme reprend massivement et ne s'est jamais interrompue. On trouve alors les signatures des architectes César Cavallin (1963) et Maxime Moreau (qui réalise en 1974 l'Office de Tourisme avec l'entrepreneur Guy Carton) , et de l'entrepreneur Jacques Falduto (immeuble Les Glycines). L'entrée d'un immeuble des années 1950 situé avenue Charles-de-Gaulle, est décorée d'une mosaïque signée Barta.
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Négrel Geneviève
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référence
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IA83000447
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2003/02/05
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date mise à jour
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2007/03/12
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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