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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Eglise paroissiale Saint-Nicolas
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Nérac
aire d'étude Nérac
adresse place Saint-Nicolas
destinations successives prieuré ; église paroissiale
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction 2e moitié 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1785 ; 1856
auteur(s) Barreau de Chefdeville François-Dominique, ou : Chefdeville François-Dominique Barreau de (architecte) ; Sauvageot Jean (conducteur de travaux) ; Mac Laurin Oudot de (architecte) ; Taillarda fils (architecte) ; Saint-Sébastien Vincent (sculpteur)
historique L'église paroissiale, ancienne église prieurale de bénédictins Saint-Nicolas consacrée en 1096, réédifiée après 1560 selon Villeneuve-Barjemont, et devenue église paroissiale après la vente du prieuré en 1666, avait perdu son clocher en 1698 et menaçait ruine en 1749 : elle est reconstruite à l'instigation de l'évêque et surtout des intendants. La 1ère pierre est posée en 1758, la direction du chantier étant confiée à un ingénieur de Bordeaux, Jourdain, selon Samazeuilh. L'édifice manquant de solidité et de magnificence, l'intendant Boutin demande de nouveaux plans à l'architecte parisien Barreau de Chefdeville et fait venir de Paris Jean Sauvageot pour assurer la conduite des travaux en 1762. Une taxe est instituée sur l'octroi pour la construction de l'église en 1763. A la mort de Barreau en 1765, Oudot de Mac Laurin, architecte travaillant à Saint-Sulpice à Paris, se charge des dessins, exécutés par Sauvageot : Mac Laurin fournit les profils des portes, impostes, archivoltes, et de la corniche intérieure dont il supprime les modillons jugés trop onéreux. En 1767, on pense arrêter les travaux déjà retardés par l'approvisionnement en pierre extraite au Pont-de-Bordes et surtout par les difficultés financières. En 1771, les travaux reprennent (construction des chapelles). L'église est consacrée en 1785, avec un décor inachevé. Temple de l'Etre suprême sous la Révolution. En 1855, M. de Vivie, curé, obtient l'autorisation d'achever l'église : édification des campaniles en 1856 sous la direction de l'architecte Taillarda fils suivant les dessins des architectes du 18e siècle, finition par Vincent Saint-Sébastien, sculpteur à Bordeaux, des chapiteaux intérieurs ébauchés, reconstruction de la sacristie est en ruine et remplacement de la grille bordant l'église au nord par un dépôt en rez-de-chaussée
plan plan en croix latine
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe polygonale
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre
décor sculpture
représentation pilastre ; ordre colossal ; ordre ionique ; colonne ; fronton ; ornement à forme architecturale ; ordre corinthien
  sujet : 4 pilastres cannelés d'ordre colossal à chapiteaux ioniques supportant un fronton, niches, tables ovales, support : élévation ouest ; sujet : colonnes ioniques, support : tribune ; sujet : colonnes corinthiennes, support : chapelles ; sujet : pilastres corinthiens, support : élévations intérieures
propriété propriété publique
protection MH 1988/11/14 : classé MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Roux Isabel ; Beschi Alain ; Mousset Hélène
référence IA47000149
  © Inventaire général
enquête 1994
date versement 1997/02/24
date mise à jour 2012/10/04
crédits photo Dubau, Michel - © Inventaire général, ADAGP
 
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Requête ((Chefdeville François-Dominique Barreau de) :AUTR )
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