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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site cimetière
localisation Bourgogne ; Côte-d'Or ; Semur-en-Auxois
aire d'étude Semur-en-Auxois
lieu-dit Plantes (aux)
adresse rue du Champ-de-Foire
dénomination cimetière
parties étudiées chapelle ; croix monumentale
parties non étudiées conciergerie ; portail ; oratoire
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1779 ; 1839 ; 1850 ; 1872 ; 1896 ; 1908
auteur(s) Grosley Jean-Jacques (architecte voyer) ; Marcorelles Hector (architecte voyer) ; Dethieu (architecte voyer) ; Marcorelles (sculpteur) ; Cocher Robert (sculpteur)
historique La création d'un cimetière en dehors de la ville fut envisagée en 1773 : pour ce faire, la Fabrique acheta des terrains situés au lieu-dit le Climat des Plantes, à l'est de la ville. Le nouveau cimetière entra en fonction en 1779-1780. Etant devenu insuffisant, il fut agrandi en 1839 (approbation du devis le 11 mai 1839). L'inscription "AGRANDI EN 1839" est placée au-dessus du portail principal. C'est sans doute au milieu du 19e siècle, à l'époque où Viollet-le-Duc restaurait l'ancienne collégiale, qu'un oratoire de style néo-gothique fut bâti contre le mur nord. Il porte l'inscription : "Recordare Jesu Pie/Quod sum causa tuae viae". En 1850, la ville acheta une vigne, contiguë au cimetière, afin d'y construire un pavillon destiné au logement du concierge : les plans et devis de l'architecte voyer Jean-Jacques Grosley, datés du 04 septembre 1850, furent approuvés et les travaux adjugés le 17 novembre 1850 au charpentier Angely Pelletier (en 1889, le concierge construisit, dans le jardin attenant, une petite chambre à four). Un nouveau projet d'agrandissement fut mis à l'étude en 1871 : les plans et devis, également établis par J.-J. Grosley, furent approuvés le 12 février 1872 ; les travaux de construction du mur de clôture furent adjugés le 23 septembre 1873. En 1892, pour la troisième fois, l'agrandissement du cimetière s'avéra nécessaire : le projet établi par l'architecte voyer Hector Marcorelles fut approuvé le 18 août 1896. Le préfet autorisa l'acquisition du terrain le 16 septembre 1897 et les travaux de construction du mur de clôture furent adjugés le 12 février 1898. Le 25 février 1908, le Conseil municipal approuva le devis de l'architecte voyer Dethieu concernant un nouvel agrandissement du cimetière (construction de murs, allées, aqueduc). Après la guerre de 1914-1918, un emplacement fut réservé à l'inhumation des militaires français, alliés et ennemis (à côté de la fosse commune). En 1932, le Conseil municipal accorda une concession perpétuelle, à titre gratuit, aux soeurs de l'hôpital ; il en fut de même en 1933 pour les Ursulines, en complément d'une concession gratuite de 4 m2 qui leur avait été accordée le 15 septembre 1873 en reconnaissance des services qu'elles rendaient. En 1939, on procéda à l'abattage des "sycomores séculaires" du cimetière. Parmi les tombes les plus anciennes repérées figurent celle de Joly de Saint-Florent mort en 1806 (à l'est de la chapelle) , puis celles, en forme de sarcophage, de la famille de Vigne (1832) , d'Adèle Lorenchet de Montjamont (1839) ou la tombe plus modeste de Pierre Marie Arnault, bienfaiteur de l'hôpital (1839). Parmi les tombes érigées sous le Second Empire ont été repérées celle du peintre Etienne Bouhot, fondateur du musée municipal, mort en 1862, et celle de Pierre Corot, vétéran de la Grande Armée, mort en 1866. Matérialisées par un glaive en métal peint, 18 tombes de soldats tombés à la guerre de 1914-1918 sont groupées dans le carré du Souvenir Français, mais il en existe d'autres, non loin de là, telle celle d'Henri Geay, mort en 1916 (stèle sculptée en forme d'arbre déraciné). La tombe du général Mazillier, mort en 1937, est ornée de son portrait (bas-relief en bronze qui porte la signature de Robert Cochet, graveur sur médaille). Aucune sculpture notable n'est à signaler hormis une figure de femme allongée sur une dalle portée par quatre colonnettes, signée "Marcorelles sculpteur" : cette oeuvre date vraisemblablement du quatrième quart du 19e siècle (épitaphe illisible : "A mes deux fils, souvenir de...").
description Le cimetière dispose d'une porte d'entrée secondaire, au nord, accessible par un chemin dit impasse du cimetière.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Hugonnet-Berger Claudine
référence IA21003432
  © Région Bourgogne - Inventaire général
enquête 2003
date versement 2009/08/28
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((Dethieu) :AUTR )
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