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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Voie ferrée
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localisation
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Rhône-Alpes ; Rhône ; Lyon 2e arrondissement
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aire d'étude
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Lyon
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lieu-dit
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Confluent
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dénomination
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voie ferrée
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parties étudiées
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pont ; remise ferroviaire ; poste d'aiguillage ; gare ; foyer ; immeuble ; transformateur (abri) ; pont ; viaduc ; cité ouvrière ; atelier ; maison
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1826 ; 1845 ; 1856 ; 1890 ; 1928 ; 1949 ; 1981 ; 1999
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auteur(s)
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Seguin Marc (ingénieur) ; Seguin Jules (ingénieur) ; Biot Edouard (ingénieur) ; Jullien (ingénieur) ; Chaperon (ingénieur) ; Mangini Lazare (ingénieur) ; Devos (entrepreneur)
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personnalité(s)
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Seguin frères (commanditaire) Biot Edouard (commanditaire) Talabot Paulin (commanditaire)
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historique
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Le 7 juin 1826, la Ville donne concession à la Compagnie Seguin (Marc et Jules Seguin, et Edouard Biot) pour la construction du chemin de fer Saint-Etienne - Lyon jusque dans la presqu'île Perrache (57 km). La 1ère locomotive à vapeur de Marc Seguin est essayée dans ses ateliers de Perrache le 7 novembre 1829. La voie Saint-Etienne - Lyon est achevée le 15 décembre 1832. Le 16 juillet 1845, l'Etat confie la construction de la ligne Paris-Méditerranée à deux compagnies : la Compagnie Paris-Lyon (Charles Seguin et Isaac Péreire) et la Compagnie Lyon-Méditerranée (Paulin Talabot). La jonction des deux lignes se fait à Perrache le 10 novembre 1856. Les deux compagnies fusionnent dans la Compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée) le 11 avril 1857. La gare de Perrache est agrandie en 1890 et 1928, date de la construction de la gare de marchandises Perrache 2. L'électrification des lignes commencent en 1949. La construction du Centre d'Echanges modifie la liaison gare-ville. L'adaptation de la gare au TGV entraîne la construction d'une passerelle au-dessus des voies. De nouveaux quais TER sont inaugurés le 22 mars 1999.
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description
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L'emprise de la voie ferrée dans le sud de la presqu'île est considérable. C'est là que se fait la jonction entre les lignes des réseaux régionaux ouest, et de la ligne Paris-Méditerranée. Les différences de niveaux entre les rives droite de la Saône, gauche du Rhône, et la presqu'île, ont entraîne la traversée de celle-ci par des voies ferrées en hauteur, et la construction de ponts ferroviaires au-dessus des quais Rambaud et Perrache, des rues Claudius-Collonge et Delandine, et du cours Suchet, tandis que la gare elle-même bloque le cours Charlemagne qui ne se prolonge plus aujourd'hui vers le nord que par la voûte occidentale. Cette surélévation a permis d'aménager de vastes remises dans la partie orientale, entre les rues du Bélier et Dugas-Montbel. Le trafic SNCF reste toujours important autour de la gare de voyageurs (jusqu'à 40 000 voyageurs par jour) ; par contre les activités marchandes diminuent : les centres de tri postaux installés directement à proximité des voies (rue Dugas-Montbel en 1905, puis rue Montrochet en 1978) ont été abandonnés ; le marché-gare doit déménager et le projet de ZAC de Lyon-Confluence prévoit la suppression d'un certain nombre de bâtiment ou voies ferrées au sud, avec le passage des 2 voies ferrées subsistantes sur une estacade au-dessus de la darse à créer.
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propriété
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propriété d'un établissement public de l'Etat
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chalabi Maryannick ; Archer-Galéa Chantal
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référence
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IA69000240
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
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enquête
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2001
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date versement
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2003/09/29
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date mise à jour
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2008/04/14
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crédits photo
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Refflé, Jean-Marie - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon, propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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