historique
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Les comtes de Vaudémont paraissent avoir été les premiers maîtres du château de Frolois, alors appelé Acraignes ; à partir du 13e siècle, la forteresse connut nombre de nouveaux maîtres ; Nicolas de Haraucourt l'acquiert en 1553, date par travaux historiques, sur Jean de Pfaffenhofen, chanoine de Toul, son oncle ; Elisée de Haraucourt, son propriétaire au début du 17e siècle, passa marché avec Nicolas Mathieu, maître maçon à Méréville, pour la muraille de la basse-cour, en 1617 avec Demenge Fondeur, charpentier à Méréville, pour établir une fontaine dans cette même cour ; des travaux beaucoup plus importants devaient être confiés en 1619 à l'architecte Jean la Hiere, lequel traita avec Pierre Grégoire, Mansuy Panottin et Jacob Fériot, maîtres tailleurs de pierre à Nancy, pour des croisées, des demi croisées, des jumelles à la tour ronde, des portes, des cheminées, des marchés et les plafonds de l'escalier, les fenêtres de l'écurie et d'autres à la galerie au dessus de l'écurie ; la pierre fut tirée des carrières de Pont-Saint-Vincent ; en 1622, Elisée de Haraucourt marchanda avec Pierre Grégoire une porte monumentale en pierre de taille ; au début du 18e siècle, le château fut reconstruit et embelli par Anne-Marie-Joseph de Lorraine-Harcourt, prince de Guise ; le château fut vendu comme bien national en 1795 ; ses restes, très importants, n'ont disparu qu'au début du 20e siècle
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