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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de capucins Sainte-Barbe
localisation Lorraine ; Vosges ; Plombières-les-Bains
aire d'étude Plombières-les-Bains
adresse route de Luxeuil ; rue du Marais
dénomination couvent
époque de construction 2e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
siècle détail 3e quart 18e siècle
année 1649 ; 1719 ; 1720 ; 1770 ; 1811
auteur(s) Salmon Pierre (entrepreneur) ; Nurdin Joseph (tailleur de pierre) ; Henry Pierre (charpentier) ; Deklier Dellile Jean-Louis (architecte)
historique Le couvent des capucins fut fondé en 1649 par François du Chesne, curé de Docelles (88). Celui-ci fit par testament en 1651 un don de 5000 francs pour aider à bâtir l'église à la dédicace de sainte Barbe où il fut enterré. Le couvent fut construit à l'emplacement de l'ancienne maison de ville et de l'école, entre la rue des Marais (aujourd'hui rue des Sybilles) et le rue de Luxeuil. L'église est bénite en 1655. L'hospice qui s'y trouvait ne recevait que des curistes religieux. En 1664, 1668, 1674, le duc de Lorraine autorisa les capucins à aménager un bain dans leur établissement mais celui-ci ne put être réalisé. Vers 1700, fut découverte dans le jardin une source "savonneuse" qui coulait dans une grotte et dont l'eau était accessible du public. En 1719, l'église est agrandie par Pierre Salmon, entrepreneur à Remiremont qui se fournit en pierre de taille auprès de Joseph Nurdin, tailleur de pierre à Remiremont. La charpente est réalisée par Pierre Henry de Granges-sur-Vologne. Le nouveau bâtiment est bénit le 21 décembre 1720 (date portée, élément conservé au Musée de Plombières). En 1740, l'intendant Chaumont de La Galaizière autorise l'usage des eaux thermales. A la suite de l'inondation de 1770, le couvent est restauré par l'architecte Jean-Louis Deklier-Dellile, la façade est alors alignée et le plan remanié. A la Révolution, les 5 moines présents quittent les lieux. Il est envisagé en 1790 d'installer les militaires en cure dans les locaux laissés vacants. L'église sert d'église paroissiale de 1796 à 1805 puis est utilisé comme théâtre où jouent les troupes ambulantes. Les bâtiments conventuels vendus en 1794 sont transformés en distillerie et en brasserie puis détruits en 1811 après leur acquisition par l'Etat. A leur emplacement est construit le Bain National. Le jardin, ouvert au public dès l'époque des capucins, a partiellement survécu sous le nom d'ancien jardin des capucins puis jardin de la Préfecture. Il a été réduit lors la construction de l'actuelle route de Luxeuil et la réalisation du square Louis Français. Les capucins ont donné leur nom aux bains situés en face de leur couvent : le bain des pauvres, ou petit bain devenu par la suite une annexe du bain tempéré (étudié cf IA88000461) et à un passage qui existe toujours. L'église, construite le long de la rue des Marais était composée d'un seul vaisseau s'achevant par une abside à trois pans et bordée au sud par un cimetière clos. Elle était éclairée par quatre baies en plein cintre percées dans les murs gouttereaux et une dans l'abside. Le couvent se composait de trois corps de logis à un étage carré autour d'une cour. Un réfectoire, une bibliothèque (à l'étage) et 7 chambres s'y trouvaient. Au-delà de l'Augronne, s'étageaient sur la pente quatre jardins clos et une charmille.
plan plan allongé
étages 1 étage carré
état détruit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques
référence IA88000453
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1999
date versement 2012/06/27
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Henry Pierre) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0