Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Bains-douches, dits les Bains Flore
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 9 rue Saint-Maurille
dénomination bains douches
parties non étudiées jardin ; cour ; logement ; remise ; écurie
éléments remarquables pièce
époque de construction 3e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
année 1855 ; 1865
auteur(s) Tendron Gustave (architecte) ; Leroy Louis (pépiniériste)
personnalité(s) Rondeau Alexandre (commanditaire) ; Aymard Edmond (commanditaire)
historique Comme plusieurs édifices le long de cette artère, cet établissement tient son appellation de la grande rue Flore percée au début du 19e siècle, dont est issue l'actuelle rue Saint-Maurille. Confié à l'architecte Gustave Tendron, le bâtiment des bains est achevé en 1855 pour Alexandre Rondeau, épicier ou apprêteur d'étoffes (selon les sources) et connu par ailleurs pour d'autres investissements immobiliers (immeubles, 17 rue des Poëliers et 1 rue Pocquet-de-Livonnière). L'aménagement du jardin est dû au pépiniériste Louis Leroy, cousin d'André Leroy. La première chaudière à vapeur est installée en 1856 dans la cour, postérieure. Elle occasionne peu après la plainte d'un certain M. Courtin sur les nuisances de la machine installée en mitoyenneté de sa propriété, le charbon de terre ayant remplacé le bois seul autorisé pour le chauffage. Le logis orienté sur le jardin d'entrée est élevé en 1865 pour Edmond Aymard, maître de bains et propriétaire des lieux jusqu'en 1876. La chaudière est alors déjà déplacée : un plan de 1871 la situe dans le passage couvert reliant cour et jardin. Sur ce même document figure une construction annexe pour les Bains sulfureux, dans la cour postérieure. Lui succèdera un bâtiment de douches, dans la 1ère moitié du 20e siècle. L'écurie et lla dernière chaudière ont été très endommagés lors d'un incendie, en 1978, qui a amené la fermeture définitive de l'établissement. Une baignoire et le tableau des sonnettes des 12 cabines de bains (signé de l'ingénieur-électricien Ch. Lair) étaient conservés dans les lieux peu avant la démolition. Prévue en 1990 pour la construction d'un immeuble de rapport, la destruction des Bains Flore est effective en 1994.
description Orienté sur un petit jardin d'entrée, orné d'une fontaine, le bâtiment des bains présente une façade en moyen appareil de tuffeau, ordonnancée, 4 niveaux, dont sous-sol, étage carré et étage en surcroît. Le plan est ordonné autour d'un hall central. Couvert par une verrière de plan octogonal, celui-ci dessert les cabines de bains situées en périphérie et desservies à l'étage par une galerie ouverte. Logis : façade avec parement de brique et pierre en remplissage, étage carré et étage en surcroît, escalier demi-hors-oeuvre. Corps de liaison (actuelle cuisine) : tuffeau, en rez-de-chaussée, toit en appentis. Bâtiment des douches : béton, en rez-de-chaussée, toît terrasse. Les bâtiments de la chaudière, des douches et de l'écurie (avec sa courette) sont situés sur la cour postérieure. Celle-ci est accessible par un passage couvert à l'extrémité est du bâtiment des bains. Selon la description et les dessins d'époque, la première chaudière à vapeur, était de forme cylindrique, en tôle, d'une capacité de 0, 188 m3 et de la tension de 2 atmosphères, avec chaufffage au bois.
plan plan massé
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente, suspendu
gros-oeuvre tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; pierre avec brique en remplissage ; béton
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; noue ; verrière ; pignon couvert ; appentis ; terrasse
couverture (matériau) ardoise ; verre en couverture ; béton en couverture
décor sculpture ; menuiserie ; décor stuqué
représentation pilastre, dauphin, ornement à forme végétale, fleur, rinceau, arabesque
  La façade d'entrée du bâtiment des bains est rythmée de pilastres cannelés à chapiteaux ornés de dauphins affrontés à queue en volute. Un décor sculpté de marguerites et rinceaux végétaux ornent en abondance la porte d'entrée et les fenêtres du rez-de-chaussée. Ce décor est repris de manière plus discrète aux fenêtres du 1er étage. La garde-corps en bois de la galerie d'étage est constitué de balustres plates ajourées très décoratives. La verrière du hall est ornée de panneaux en bois ajourés de petits cercles et d'une grosse palmette centrale. La cabine n°12, la plus vaste et dotée d'un cheminée, présente des lambris d'appui, une hotte et un plafond ornés de motifs géométriques ou de rinceaux végétaux.
état détruit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49001102
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1991
date versement 2009/11/25
crédits photo Lasa, F. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1

Requête ((Leroy Louis) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0