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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de Montmartin, actuellement hôpital Saint-Jacques
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
aire d'étude Besançon centre
lieu-dit Saint-Jacques (îlot)
adresse 12 rue de l'Orme de Chamars
destinations successives hôpital
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; mur de clôture ; portail
époque de construction 4e quart 16e siècle
siècle détail 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
auteur(s) Maire Richard (architecte) ; Maire Jean (architecte) ; Grosjean Jean-Claude (entrepreneur) ; Longin Charles-François (?, architecte) ; Lapret Denis-Philibert (?, architecte) ; Delacroix Alphonse (architecte)
personnalité(s) Perrenot de Granvelle Antoine (commanditaire)
historique En 1581, le cardinal Antoine de Granvelle fait démolir l'ancienne tour de Montmartin qu'il venait d'acquérir pour y construire son hôtel d'après les plans de l'architecte bisontin Richard Maire. En avril 1582, les fondations sur pilotis sortent de terre ; en juillet les murs du verger sont finis ; en octobre, le sous-sol destiné à recevoir les offices est achevé. En 1583, les murs s'élèvent et les linteaux de fenêtres taillés. En 1584, l'emplacement de la chapelle est discuté. En octobre, le cardinal demande de surélever l'édifice d'un deuxième étage. En septembre 1585, l'architecte Richard Maire meurt et est remplacé sur le chantier par son fils Jean. En juillet 1586, le marché du deuxième étage est conclu. Mais le cardinal meurt à son tour le 21 septembre 1586 à Madrid, sans jamais avoir habité son hôtel. Un petit neveu, Thomas-François d'Oiselay, en hérite et le vend en 1618 à la municipalité de Besançon. En 1653, l'édifice devient une académie d'équitation avant d'être affecté en 1677 au logement du gouverneur militaire de la province, puis au lieutenant général. Il est remis en état entre 1683 et 1685, il s'agrandit par l'achat d'un jardin contigu appartenant à Luc Morel, sur lequel sont construits de nouvelles écuries et remises. Divers échanges de terrain, en nature de jardin et de verger, sont effectués l'année suivante, entre les jésuites voisins et la ville. En 1734, l'arrivée du duc de Duras comme gouverneur, avec cinquante chevaux et mulets, oblige la municipalité à acheter un nouveau terrain aux clarisses, de l'autre côté de la rue, pour construire de nouvelles écuries et une prison militaire. Les bâtiments, dus à l'entrepreneur Jean-Claude Grosjean, sont construits entre 1739 et 1741. Dans le même temps, le corps de logis de l'hôtel est augmenté d'une aile en retour d'équerre, à gauche de la cour d'honneur, peut-être réalisée par l'architecte Charles-François Longin. En 1741, le duc de Randan remplace le duc de Duras, et s'empresse de réclamer dix glaces de trumeaux ou de cheminées avec leurs encadrements, pour décorer ses appartements, les vieilles cheminées de l'hôtel ayant été changées en 1738. L'ensemble est réalisé par Pierre Maillot, maître miroitier, pour la somme de 2780 livres. Du 18e siècle date probablement aussi le portail dans clôture bordant la rue. En 1793, la ville vend l'hôtel à un particulier. Les soeurs du Sacré-Coeur en deviennent propriétaire en 1823. En 1840, l'aile gauche est reconstruite et une chapelle aménagée à l'intérieur par l'architecte Alphonse Delacroix. Une Vierge à l'enfant en bas-relief dans un médaillon, dû au sculpteur Camille Demesmay, en orne la façade sur rue. L'aile droite, plus ancienne, a peut-être été construite entre la fin du 18e et le début du 19e siècle, par l'architecte Denis-Philibert Lapret. En 1907, suite à un leg à la ville de Besançon, l'hôpital Saint-Jacques acquiert l'hôtel de Montmartin pour y installer une maternité départementale appelée "maternité Berger" en hommage au donateur. En 1911, entre autres travaux, les meneaux et croisillons des fenêtres du premier étage sont détruits. En 1913 est créé au fond du jardin le pavillon Pasteur abritant le service de médecine femme. La maternité reste sur les lieux jusqu'en 1973, date de construction d'un nouvel édifice appelé "La Mère et l'Enfant", située avenue du Huit-Mai 1945. L'hôtel de Montmartin est depuis cette date dévolu à l'administration de l'hôpital.
description L'hôtel de plan quadrangulaire, situé entre cour et jardin, est cantonné de quatre tours d'angle carrées. La cour est bordée sur rue par une clôture percée d'un portail et encadrée de deux ailes postérieures à la construction de l'hôtel. Un large couloir central, voûté d'arêtes, traverse le bâtiment, à gauche duquel est situé l'escalier d'honneur, avec une cage ornée, à chaque palier, de niches à coquilles.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille
couverture (matériau) tuile plate
couvrement voûte d'arêtes
décor sculpture
représentation pilastre, tête : homme, coeur, fronton, croix
  La porte d'entrée du logis est encadré de deux pilastres d'ordre dorique avec de part et d'autre deux têtes d'hommes de profil et surmontée d'un fronton triangulaire interrompu avec tabernacle. Sur ce dernier se trouve un coeur surmonté d'une croix et entouré de rayons.
typologie hôtel en fond de cour antérieure
propriété propriété publique
protection MH 1979/11/07 : inscrit MH
  façades et toitures ; le portail sur rue : inscription par arrêté du 7 novembre 1979
type d'étude enquête thématique régionale (demeures bisontines)
rédacteur(s) Roussel Christiane
référence IA25000611
  © Inventaire général
enquête 1996
date versement 2010/01/27
date mise à jour 2014/05/26
crédits photo Céréza, André - © Inventaire général, ADAGP, 2010
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Maire Jean) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0