Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de capucins, puis de soeurs de la Doctrine chrétienne ; école privée Charles de Foucauld
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
aire d'étude Nancy
adresse 149, 155 rue Saint-Dizier ; 40, 42, 44 rue Charles III
destinations successives école primaire ; collège
dénomination couvent ; école
parties étudiées église ; église ; chapelle
parties non étudiées jardin ; école ; gymnase ; noviciat ; cloître ; cour
partie(s) étudiée(s)
objets mobiliers
époque de construction limite 16e siècle 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle ; 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1592 ; 1615 ; 1721 ; 1822 ; 1837 ; 1893 ; 1963 ; 1988
auteur(s) Tarillon André (maçon) ; Marchal Humbert (maçon) ; Bagard Claudin (maçon) ; Le Besgue Christophe et André (charpentier) ; André Christophe (architecte) ; Rougieux Antonin (architecte)
historique Un couvent de capucins est fondé à Nancy dès la création de la Ville Neuve en 1592, date à laquelle ont lieu les 1ers travaux faisant suite au marché passé avec plusieurs maçons (André Tarillon, Humbert Marchal, Claudin Bagard) et avec les charpentiers Christophe et Antoine Le Besgue. Visible sur le plan de la Ruelle de 1611, le couvent, en retrait de la rue, comprenait une église, un bâtiment conventuel, une galerie formant cloître et un vaste jardin (potager en grande partie). D'après l'historien Lionnois (Histoire des villes vieille et neuve de Nancy [...] 1811) l'ensemble aurait été réédifié vers 1615, en raison du peu de solidité de la construction ; toutefois cet état n'apparaît nullement sur la représentation figurée de 1611 (conforme par ailleurs aux représentations plus tardives notamment celle du graveur Israël Sylvestre (1621-1691)) ce qui laisse à penser que les travaux de 1615 ne concernaient qu'une partie du couvent. En 1710, afin de satisfaire à l'ordonnance ducale qui impose l'alignement des constructions sur la rue, une série de 7 maisons formant lotissement (IA54002943) est construite entre la rue et le couvent par et pour l'architecte Christophe André à qui les moines cèdent le terrain, se réservant toutefois la maison accolée à leur église. Une dizaine d'années plus tard (entre 1721 et 1730 environ), une grande partie (voire l'ensemble ?) des bâtiments conventuels est reconstruite. Cette datation a été confirmée par une analyse dendrochronologique réalisée sur plusieurs fermes de charpente dont le résultat donne comme date d'abattage du bois (chêne et sapin) celle de 1730. Durant la période révolutionnaire, suite à la dissolution de l'ordre, une partie des bâtiments sert de magasin à fourrages et de boucherie pour l’armée (AD 54 1 Q 660 et 193, L 1565), une partie étant occupée par des familles indigentes. L'ancien jardin du couvent est en partie affecté à l'hospice des Enfants trouvés installé dans le bâtiment voisin (ancien noviciat des jésuites). En 1803, la propriété des bâtiments est cédée aux soeurs vatelotes afin d'y installer leur maison-mère. L'association (ou Institut) des soeurs vatelottes tire son nom de celui de son fondateur le chanoine Jean-Baptiste Vatelot qui mit en place dès 1719 une communauté de femmes, dites soeurs-maîtresses d'école, entièrement vouée à l'éducation des filles et au soin des malades ; cette association se constitue en congrégation religieuse, dite de la Doctrine chrétienne, dès le milieu du 18e siècle. Après avoir remis en état les bâtiments de l'ancien couvent des capucins (bâtiment A), sous l'autorité de la première supérieure générale, soeur Rosalie Marquant, la congrégation y ouvre une école pour 300 élèves dès 1808. Malgré les remaniements effectués, ce bâtiment conserve un certain nombre d’éléments datant du 18e siècle : escalier, cheminées, lambris, menuiseries de fenêtres, portes intérieures, placards … (IM54014251). En 1822 la congrégation fait construit une 1e chapelle (IA54002941) et en 1837 un bâtiment destiné au noviciat (bâtiment B). En 1858 une nouvelle et vaste église est construite à l’intérieur de l’enceinte (IA54002942), l’ancienne chapelle étant désaffectée. En 1882, la congrégation acquiert l'ancienne église des capucins (IA54002940) mise en vente par la municipalité pour la détruire et faire édifier à son emplacement un immeuble dont elle occupe les étages, le rez-de-chaussée étant aménagé en local commercial locatif (IA54003054). En 1893-1894, deux nouveaux bâtiments (C, D) sont élevés sur la rue Charles III par l’architecte Antonin Rougieux pour accueillir des élèves. Dans la seconde moitié du 20e siècle, l’établissement scolaire, devenu groupe scolaire Charles de Foucauld, s’agrandit avec la construction en 1963 d’un bâtiment destiné à l’école primaire et d’un gymnase en 1988.
description L’ensemble des bâtiments occupe une grande partie d’un îlot de la Ville-Neuve, à l’angle des rues Saint-Dizier et Charles III : le bâtiment A correspond à celui de l’ancien couvent de capucins, les bâtiments B, C et D à des constructions complémentaires pour la congrégation de la Doctrine chrétienne, auxquels s’ajoutent une vaste église (IA54002942) et des bâtiments scolaires modernes (école primaire et gymnase). Le bâtiment A est disposé en H autour de 2 cours. La 1e cour carrée (au nord) dite cour Saint-Joseph forme cloître, les corps de bâtiment qui l’encadrent étant accostés d’une galerie à un niveau, entièrement vitrée sur 3 côtés (de type véranda). La 2e cour (au sud) dite cour Saint-Damase est de plan irrégulier, elle est en partie fermée par l’abside de l’ancienne chapelle (IA54002941). L’aile fermant les 2 cours côté est compte 18 travées sur 3 niveaux, elle s'élève le long d'une vaste parcelle aménagée en jardin d’agrément, en cour pour les élèves et parc de stationnement pour quelques véhicules. Cette parcelle est encadrée d’un côté par l’église, de l’autre par le bâtiment B (ancien noviciat actuellement collège) et à l'est par l’école primaire (édifice en béton à 3 niveaux) et le gymnase. Le bâtiment B compte 3 étages carrés et 12 travées, l’extrémité est accolée au bâtiment A étant percé en rez-de-chaussée d’un passage pour véhicules, l’extrémité est se terminant en demi-cercle. L’ensemble des baies (bâtiment A et B) sont à linteau droit, certaines (bâtiment A) présentent une moulure en tore ou un linteau chanfreiné en bois (façade sur la cour Saint-Damase). Les bâtiments C et D s’élèvent sur la rue Charles III de part et d’autre d'une petite cour d'entrée dite cour Saint-Nicolas, fermée sur la rue Charles III par un portail métallique moderne. Ils comportent un rez-de-chaussée surélevé sur un haut soubassement dont la hauteur varie selon la pente du terrain, 2 étages carrés pour le bâtiment D et 3 pour le bâtiment C, leur élévation à travées régulières est rythmée par des jambes et chaînes d’angle en bossage ; les baies sont à linteau droit et chambranle en bandeau et crossettes, surmontées d’une corniche saillante et ornées, sur le bâtiment D, d’une agrafe cannelée. Le bâtiment C est encadré de 2 corps plus bas ; ces derniers présentent sur la rue un mur sans percement, orné à intervalle régulier de jambes à bossage, celui de droite servant de conciergerie a été surélevé d’un étage, celui de gauche, remanié, était destiné à abriter des sanitaires. Les deux escaliers à retour avec jour contenus dans le bâtiment B présentent une rampe à balustres plats en bois, selon un profil peu courant. Dans les autres bâtiments, présence d'escaliers rampe sur rampe en maçonnerie. Sous-sols (bâtiment A) voûtés en berceau.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique
couvrement voûte en berceau
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude étude urbaine Nancy
rédacteur(s) Tronquart Martine
référence IA54002939
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2013
date versement 2014/09/18
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1

Requête ((Marchal Humbert) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0