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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ancienne école, actuellement mairie
localisation Corse ; Corse-du-Sud ; Salice
aire d'étude Cruzini-Cinarca
adresse Cadastela
destinations successives mairie
dénomination école
parties non étudiées tribunal ; cour
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
siècle détail 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
année 1885 ; 1912
auteur(s) Antoni Bonaventure (maître maçon) ; Bonini Jacques Antoine (entrepreneur de maçonnerie) ; Dumoulin Louis (architecte) ; Moresco (architecte) ; Pietri Antoine Jean (entrepreneur de maçonnerie) ; Pinelli Pierre Paul (agent voyer) ; Tosi Santino (entrepreneur de maçonnerie) ; Squaglia Constantin (entrepreneur de maçonnerie)
historique Le 5 août 1882 le conseil municipal de Salice charge Louis Dumoulin, conducteur des Ponts et Chaussées, de la rédaction du projet de construction de l'école, choix validé par l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées le 21 août. Les plans et devis sont achevés le 30 septembre. Le bâtiment est alors prévu pour contenir 47 garçons et 40 filles, nombre d'enfants en âge de fréquenter l'école (5 à 13 ans) comptabilisés dans la commune en 1882. Au mois d'octobre, l'Inspecteur primaire chargé du service des constructions puis le Conseil départemental de l'Instruction publique émettent un avis favorable attendu que le projet est bien conçu, qu'il répond aux besoins de la commune et aux prescriptions réglementaires et que son coût chiffré à 28500 francs n'est nullement exagéré (sic). Le 19 juillet 1884 le Ministère de l'Instruction publique accorde à la commune une subvention de 22000 francs et le 20 novembre de la même année un décret l'autorise à contracter un emprunt de 6500 francs auprès de la Caisse des écoles afin de subvenir aux dépenses lui incombant. Le 12 mars 1885 le projet est approuvé par le préfet et le 5 avril l'adjudication des travaux est attribuée à Jacques Antoine Bonini, entrepreneur à Rosazia. Le 15 mai, Pierre Paul Pinelli, agent voyer cantonal, est désigné par le conseil municipal pour diriger les travaux. En octobre 1886 le gros-œuvre est vraisemblablement achevé puisque l'instituteur s'installe provisoirement dans certaines pièces pour assurer l'école. Un an plus tard les travaux de second oeuvre ne sont toujours pas achevés, l'entrepreneur se trouvant sans ressources (sic) , et l'Inspecteur primaire, suite à sa visite du chantier le 15 novembre 1887, signale au préfet que leur réception définitive ne peut donc être donnée. Il lui demande en outre d'ordonner par voie de régie l'achèvement des travaux se portant à la somme de 1937 francs et comprenant l'aménagement des deux cours, des filles et des garçons, des finitions intérieures et la réalisation du mobilier scolaire. Ces prescriptions n'ont semble-t'il pas été suivies puisque le 29 octobre 1888 le maire écrit au préfet que la toiture est abîmée, les plafonds lézardés, les intérieurs humides et le mobilier scolaire non réalisé. L'état du bâtiment empire peu à peu et dans sa lettre du 15 février 1889 le maire expose au préfet que la toiture ne joue plus son rôle, que la façade du couchant n'est pas étanche et que " depuis trois ans les élèves n'ont pas eu de classe pendant environ 18 mois faute de salle ". Le 28 novembre 1890 le vice-recteur répond au préfet qu'il n'est toujours pas possible de recevoir définitivement les travaux. En effet, " la toiture est en mauvais état ce qui a détérioré les logements des maîtres actuellement inhabitables, les rampes d'escalier ne sont pas posées, les cours sont inachevées et les latrines dépourvues de fosses d'écoulement ". Les dépenses supplémentaires sont évaluées à 5000 francs, somme que le préfet demande à la commune de s'imposer pour achever les travaux. Le 22 décembre 1890, la municipalité répond au préfet qu'elle n'est pas disposée à contracter cet emprunt estimant que l'entrepreneur est dans son tort pour avoir remplacé les tuiles plates de Marseille prévues dans le devis par des tuiles creuses fabriquées sur place, grossièrement et mal cuites, qui n'ont pas supporté les orages. L'année suivante la situation semble se débloquer et le 11 octobre 1891 le conseil municipal autorise le maire à traiter de gré à gré avec l'entrepreneur Antoine Jean Pietri pour réaliser la réfection de la toiture, le crépissage de l'édifice et la réalisation du mobilier scolaire pour la somme de 1956, 10 francs, décision confirmée par le préfet le 7 décembre. Le 7 février 1902 la toiture s'affaisse suite à des intempéries. Le 28 octobre 1902 l'agent voyer Pinelli rédige le devis estimatif des travaux qui s'élèvent à 2700 francs et comprennent la reprise de la toiture et des enduits intéri eurs et extérieurs et la réalisation de deux cheminées pour les salles de classe. Dix ans plus tard d'importantes réparations sont à nouveau entreprises sous la direction de l'architecte Moresco. Les travaux, qui s'élèvent à la somme de 6249, 59 francs, sont attribués le 4 février 1912 à l'entrepreneur Constantin Squaglia. Leur réception définitive est signée le 30 septembre 1915. Les années 1930 voient se succéder trois campagnes de rénovation du bâtiment en 1932, 1934 et 1939. Le 1er octobre 1932, le maître maçon Bonaventure Antoni s'engage à exécuter des travaux pour une somme de 1500 francs. Entre février et mars 1934 une série d'ouragans met à mal la toiture et les murs de l'école. Le 28 octobre 1939, Santino Tosi, entrepreneur à Salice, dresse un devis d'un montant de 2500 francs (A.D.2A : 2 O 266/3). D'autres travaux de réparation suivent au cours de la deuxième moitié du 20e siècle jusqu'au tout début des années 2000 où des percements sont modifiés. En 1977 l'école ferme ses portes. L'édifice a également abrité le bureau du greffe de la justice de paix au cours de la première moitié du 20e siècle. Il sert actuellement de mairie.
description Le rez-de-chaussée abritait deux salles de classe, l'une pour les garçons et l'autre pour les filles. L'étage carré était réservé au logement des instituteurs.
élévation élévation à travées
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré
escaliers escalier intérieur
gros-oeuvre granite ; moellon ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans brisés
couverture (matériau) tuile mécanique
état remanié
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
référence IA2A001790
  © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
enquête 2008
date versement 2009/04/10
crédits photo Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
 
service producteur Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine
Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
 
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Requête ((Moresco) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0