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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de soeurs de la congrégation Notre-Dame dit couvent Sainte-Marie, puis filature, puis séminaire dit grand séminaire, puis commissariat de police, actuellement établissement administratif du département
localisation Champagne-Ardenne ; Marne ; Châlons-en-Champagne
aire d'étude Châlons-en-Champagne centre
adresse 2bis rue de Jessaint
destinations successives couvent ; filature ; séminaire ; commissariat de police ; établissement administratif
dénomination couvent
parties non étudiées bâtiment conventuel ; église ; cloître
époque de construction 2e quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle
siècle détail milieu 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1631 ; 1678 ; 1702 ; 1850 ; 1995
auteur(s) de Cotte Robert (architecte) ; Pacquotte (architecte)
historique En 1615, une donation permit d'acquérir une maison rue Carnot où s'installèrent les religieuses de la congrégation. Le couvent fut construit entre 1631 et 1636 sur les plans d'un architecte de Pont-à-Mousson nommé Pacquotte. Les bâtiments situés au sud furent construits entre 1678 et 1685. Au nord, la chapelle fut édifiée entre 1702 et 1704 sur les plans de l'architecte Robert de Cotte. Par décret de 1792, la congrégation fut dissoute, les bâtiments eurent diverses destinations successives et temporaires. En 1807, une filature de coton y fut installée à l'initiative du préfet Bourgeois de Jessaint. Elle y demeura jusqu'en 1827. L'Etat se porta alors acquéreur des bâtiments et y installa le grand séminaire. La chapelle de Robert de Cotte, bien qu'en bon état, fut démontée en 1809. En 1850, l'aile parallèle au Mau, fut entièrement reconstruite, plus large, en conservant sa façade sur cour d'époque Louis XIII. En 1897, l'évêque décrivait le séminaire comme insalubre et délabré. L'aile nord et les bâtiments sur la rue Carnot menaçaient ruine. Le séminaire quitta définitivement le couvent en 1902. En 1903, les bâtiments sur la rue Carnot furent démolis et le terrain loti pour construire des maisons art nouveau. De 1942 à 1991, le bâtiment subsistant (aile ouest) abrita le commissariat de la ville. Acheté en 1966 par le conseil général, le couvent fut restauré en 1995. Il abrite actuellement des services du département.
description La façade sur cour est composée, au rez-de-chaussée, d'un appareil simple en calcaire dit pierre de Savonnières, l'étage carré est composé de lits alternés de briques et craie (appareil champenois). Les façades secondaires sont composées d'une alternance de briques et craie disposée en damier, autre variante de l'appareil ou appareillage champenois, et d'un motif de losanges de briques à l'étage carré de la façade arrière. La corniche est à modillons de craie, avec remplissage de briques. L'élévation est à 12 travées en façade et 2 sur la rue. Le comble est éclairé par trois lucarnes sur la cour et deux sur le petit côté. Le toit est à longs pans et croupe couvert en tuile plate. L'escalier, tournant à retour avec jours se trouve dans la partie nord de l'aile. La première volée est en maçonnerie, les trois autres sont en charpente. Les deux ailes, détruites au début du siècle, étaient édifiées de la même façon que celle subsistante. La chapelle était de plan allongé.
plan plan régulier en L ; plan allongé
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; brique ; appareil en damier
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile plate
décor sculpture
représentation cartouche ; pilastre ; pot ; ornement à forme architecturale ; colonne ; ordre corinthien ; pot à feu ; croix
  Le rez-de-chaussée de la façade sur cour est rythmé par une série de pilastres cannelés à chapiteau corinthien. Les allèges des baies de l'étage sont décorées d'un cartouche. Un décor de moulures ovoïdes est placé entre chacune des baies de l'étage. Les lucarnes sont décorées d'un fronton en ailerons à volutes rentrantes surmonté d'une urne. Sur les façades secondaires, le décor est produit par l'alternance de briques rouges et de craie blanche. La façade de la chapelle se composait de trois travées. Les travées latérales étaient encadrées de deux colonnes à chapiteau corinthien. L'entablement était décoré d'une frise. Le fronton était éclairé d'un oculus surmonté d'une frise et d'une croix. Il était encadré de deux pots à feu.
état vestiges
propriété propriété du département
protection MH 1943/02/04 : classé MH
  Façades et toitures.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bonnet Claire ; Miguel Sandra
référence IA51000416
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2004/05/06
date mise à jour 2005/10/21
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
 
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Requête ((Pacquotte) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0