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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site jardin du château Stanislas dit "Les Bosquets", actuellement parc public
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Lunéville
aire d'étude Lunéville centre
adresse place de la 2e Division de Cavalerie ; rue de Lorraine ; quai des Petits Bosquets ; avenue de Lattre de Tassigny
hydrographie Vezouze (la)
destinations successives parc public
dénomination jardin
édifice contenant château et jardin Stanislas actuellement château des Lumières et parc des Bosquets
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parties étudiées fabrique de jardin ; rocher artificiel ; pavillon de jardin ; kiosque ; rivière aménagée ; bassin ; canal ; canal de jardin ; établissement élévateur des eaux
parties non étudiées allée ; terrasse en terre-plein ; serre ; terrain de jeu
partie(s) étudiée(s)
jardin quinconce ; bosquet ; groupe d'arbres ; parterre de gazon ; plate-bande ; massif de fleurs
objets mobiliers
époque de construction 1er quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 2e quart 18e siècle
siècle détail milieu 20e siècle
auteur(s) Parent Hector (jardinier) ; Hours Yves des (jardinier) ; Nesle Louis-Ferdinand de, dit : Gervais (jardinier) ; Héré Emmanuel (architecte) ; Algrin Thierry (architecte des Monuments historiques) ; Richard Jean (entrepreneur) ; Richard François (fontainier) ; Lalance Didier (ingénieur) ; Vayringe Philippe (ingénieur) ; La Pipe (horticulteur)
personnalité(s) Henri II de Lorraine, duc de (commanditaire) ; Léopold I de Lorraine, duc de (commanditaire) ; Leszczynski Stanislas, duc de Lorraine (commanditaire)
historique Un 1er jardin clos de plan régulier est aménagé vers 1620 par Hector Parent pour le château du duc de Lorraine Henri II, on y accédait par un escalier en fer à cheval situé dans l'axe du corps de logis. Il est entièrement modifié dans le 1er quart du 18e siècle lors de la reconstruction du château pour le duc Léopold. Appelé les Bosquets dès sa création, ce jardin est aménagé par Yves des Hours à partir de 1707, l'ingénieur Lalance construit plusieurs bassins (13 d'après sources) et un 1er canal alimentant un moulin situé au Nord du château. Un plan de jardin dessiné par Jean Richard est mis en oeuvre vers 1710, avec l'aménagement du canal (mur de berge mis à jour en 2009), la création d'une avenue bordée de tilleuls jusque Chanteheux (IA54002225), l'implantation des structures végétales (parterres, bosquets plantés de divers arbres, marronniers, tilleuls, et limités par des palissades de charmilles et d'ifs), allées revêtues de sable rouge. A partir de 1724, le jardin est agrandi vers le sud-est par Louis Ferdinand de Nesle dit Gervais qui dirige les travaux : aménagement de parterres de broderies, d'un jardin à fleurs devant les appartements princiers (corps H), fleurs achetées pour la plupart à La Pipe, jardinier du Palais Royal, pose d'un important mobilier : statues, vases, bancs. En 1731 une machine élévatrice des eaux conçue par Philippe Vayringe est mise en place sur la Vezouze (longeant le parc côté nord) pour alimenter bassins et jets d'eau (IA54002217). Une 2e période de travaux a lieu pour Stanislas Leszczinsky entre 1737 et 1745 (?) sous la conduite de l'architecte Emmanuel Héré. Le jardin s'agrandit vers le nord avec l'aménagement de "nouveaux bosquets" dits "bas bosquets" : construction d'une pièce d'eau, limitant une île entre elle et le canal, dans laquelle sont élevés 8 pavillons de jardins (IA54002216) nommés "chartreuses", ainsi qu'une fabrique dite "le Trèfle" (IA54002220). Un rocher artificiel animé d'automates est installé par le fontainier-horloger François Richard sur le soubassement de la terrasse nord du château (IA54002215). A l'extrémité est du canal 2 fabriques sont construites : le "salon de la pêche" ou "pêcherie" et le "pavillon de la cascade" (IA54002214). Côté sud, dans la partie dite des "petits bosquets", un théâtre de verdure appelé "comédie champêtre" et une fabrique (IA54002219) nommée " kiosque" sont installés. Labyrinthe et parterres de broderies sont aménagés. A la mort de Stanislas, en 1766, les fabriques sont louées à des particuliers, le mobilier vendu ou progressivement vandalisé ; suite aux ventes, certains éléments sont déplacés notamment à Schwetzingen, en Allemagne (Bade-Wurtemberg ; cf IM54007526, IM54007560, IM54009043, IM54009044). En 1800, le jardin est transformé par l'armée : la partie centrale nivelée, les bassins comblés, l'emmarchement menant à la terrasse supprimé. Dans les années 1817-1818 (sous l'autorité du prince de Hohenlohe) le jardin est remis en état, de nouveaux sujets plantés, le parterre de l'ancien pavillon de la cascade est transformé en tapis de gazon, la largeur du canal réduite. A partir des années 1830, réfections et modifications successives sont entrepris par la ville : replantations dans les bosquets, création en 1839 du Tivoli, guinguette (détruite en 1952), kiosque à musique en 1880 (IA54002223), serre en 1887. Durant le 1er quart du 20e siècle, plusieurs monuments sont installés dans le jardin : monument Eckmann en 1902 (IM54002581), monument Guérin en 1909 (IM54002582), monument Ribierre en 1910 (IM54002627), monument aux morts en 1927 (IM54002579). Portail (Est) posé en 1911. En 1945, le parc est totalement dévasté. Il est restauré l'année suivante dans son aspect actuel. Dans les années 1960-70, un parc à daims est créé au niveau d'un ancien bosquet Sud, et en 1990 une aire de jeux pour enfants est aménagé au niveau du parterre de l'ancien pavillon de la Cascade. Les bassins sont restaurés en 2001 (T. Algrin ACMH). Depuis, le parc, propriété du conseil départemental a fait l'objet d'un projet de mise en valeur, accompagné d'une étude préliminaire (P-Y Caillaut ACMH, 2008), une étude géophysique (société Géocarta, 2008), une étude archéologique (Cécile Travers, 2009) et une analyse dendrochronologique (DrendroNet, 2009) de pieux issus de la fouille des abords du canal (datation estimée : 1739-1759, période d'aménagement du canal en croix).
description Composition symétrique s'organisant autour d'une allée centrale établie dans l'axe de la cour d'honneur du château. De part et d'autre de cette allée principale, huit parterres de gazon, remplaçant les anciens parterres de broderies, sont implantés entre quatre bassins (les 2 premiers ovales à oreillettes, les seconds circulaires). Les parterres le long de l'allée centrale sont plantés d'ifs taillés en cône ou en vase, et décorés d'une ligne de plate-bande fleurie. Deux allées secondaires séparées d'un alignement de tilleuls taillés bordent l'ensemble des parterres. L' allée principale mène à un grand bassin circulaire puis se prolonge par une allée double bordée par quatre espaces boisés, desservis également par des allées transversales diagonales. Dans cette partie élargie, se trouvent, côté sud, serres municipales et circuit (à bicyclette) pour enfants le long du mur de ville, kiosque à musique et parc à daims grillagé du côté nord, ainsi que le monument aux morts et une aire de jeux à l'extrémité nord-est. Au nord, à l'emplacement des anciens bas bosquets, le tracé principal du canal, avec son coude très marqué, est conservé mais rien ne rappelle sur ses bords qu'il faisait partie du jardin.
plan jardin régulier
élévation jardin de niveau ; jardin en pente ; jardin en terrasses
décor sculpture ; ferronnerie
état restauré ; remanié
propriété propriété du département
protection MH 1998/03/23 : classé MH
  Tous le domaine, y compris le sol des cours et les jardins (cad. AP 28, 31 à 33, lieudit Place Stanislas n°18, 34, lieudit Place Stanislas ; AR 1, lieu dit Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny) : classement par arrêté du 23/03/1998
type d'étude étude d'inventaire
rédacteur(s) Tronquart Martine
référence IA54002213
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2005
date versement 2016/06/30
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Richard Jean) :AUTR )
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