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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent de cisterciennes Notre-Dame, puis église paroissiale
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Lissac-et-Mouret
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Lissac
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dénomination
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couvent ; église paroissiale
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époque de construction
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2e moitié 13e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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Esclanche Pierre (maître d'oeuvre)
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historique
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Le couvent a été fondé en 1287 par Dieudonné Barasc, seigneur de Montbrun, et placé sous l'autorité d'une prieure qui devait être élue par les religieuses et confirmée par l'abbesse de Leyme ; le monastère a été pillé pendant la guerre de Cent ans puis reconstruit, puis à nouveau dévasté par les huguenots ; en 1668, il compte treize religieuses, et bien que de très importantes réparations aient été effectuées depuis seize ans, il reste encore à faire le mur de clôture et à refaire le vieux corps de logis (L. Greil, op. cit.). Il comptait encore huit religieuses au moment de la Révolution (Combarieu, op. cit.). Les vestiges qui en subsistent, dont la majeure partie de la tour-clocher actuelle avec la chapelle du rez-de-chaussée, et deux pans de mur ayant peut-être appartenu à des bâtiments conventuels, peuvent dater de la seconde moitié du 13e siècle. En 1497, les moniales font appel à un lapicide de Sarlat, Pierre Esclanche, pour leur construire une nouvelle église (Lartigaut, op. cit.). L'examen des maçonneries permettrait peut-être d'identifier les phases de travaux du 15e siècle, et celles de l'époque moderne. L'état actuel de l'église paroissiale résulte principalement des travaux réalisés au 19e siècle.
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description
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Des pans de mur en pierre de taille, comprenant des fenêtres couvertes de linteaux délardés en trilobe, sont conservés dans les élévations sud et nord de la nef. La partie orientale de l'église est constituée d'une chapelle à deux travées voûtées d'ogives, placée derrière le choeur actuel, dont le mur de fond conserve des arcades murées. La travée sud est surmontée d'une tour dont le dernier niveau est aménagé en clocher. L'examen des maçonneries à l'extérieur laisserait entendre que la travée nord a été ajoutée, alors que le voûtement paraît homogène : les nervures des deux croisées d'ogives sont à tore profilé en amande ; elles retombent sur des impostes sans décor tandis que les deux clefs sont sculptées. La présence d'un tronçon de colonne engagée surmonté d'un gros chapiteau à feuilles droites n'est pas expliquée. L'église du 19e siècle est à nef unique, couverte d'une fausse voûte en berceau lambrissé reposant sur des consoles de bois ; deux chapelles symétriques ouvrent sur la nef, devant le choeur, par deux grands arcs en plein cintre ; elles sont couvertes de fausses voûtes en plein cintre.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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couvrement
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voûte d'ogives ; fausse voûte en berceau plein-cintre
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décor
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sculpture ; peinture
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représentation
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Agneau mystique; armoiries
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Les clefs de voûte de la chapelle orientale portent un Agneau pascal et un personnage trônant. Un panneau peint conservé au revers de la façade occidentale présente des armoiries non identifiées : d'azur à la Vierge à l'Enfant entourée de trois rocs d'échiquier d'argent, au chef cousu de gueules à la palme de sinople.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
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référence
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IA46101086
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2007
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2016/08/19
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dossier en ligne
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