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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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parc de l'hôtel thermal, parc de chasse, parc du Château de Bonnefontaine
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Altwiller
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aire d'étude
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Sarre-Union
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lieu-dit
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Bonnefontaine
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hydrographie
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affluent de la Naubach
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destinations successives
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parc de chasse ; parc
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dénomination
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parc
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édifice contenant
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Château de Bonnefontaine
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4
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parties non étudiées
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pavillon de jardin ; réservoir ; fontaine ; étang ; passerelle ; nymphée ; bassin ; allée ; souterrain
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éléments remarquables
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étang ; pavillon de jardin ; nymphée
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jardin
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bois de jardin ; bosquet ; prairie ornementale ; groupe d'arbres ; massif d'arbres ; arbre isolé
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éléments protégés MH
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parc ; pavillon
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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année
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1818
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auteur(s)
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Mérian-Hoffmann, Christophe (auteur commanditaire) ; Friederich, André (sculpteur) ; Parchal, A. (décorateur)
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historique
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Près d'une source curative dans la forêt proche d'Altwiller, mentionnée pour la première fois en 1603, le prince de Nassau-Sarrebrück, vers 1750, bâtit un château (rendez-vous de chasse) ainsi qu'un établissement de bains près du domaine actuel (le château sera détruit en 1920). En 1816, un banquier bâlois, Christophe Merian-Hoffmann, se rend acquéreur de la quasi-totalité des biens du prince de Nassau-Sarrebrück, parmi lesquels le site de Bonnefontaine. Il délaisse l'ancien château pour en réaliser un nouveau. Pour faire du domaine une grande station thermale, il fait construire le château (actuel) et le parc entre 1818-1822 . On sait qu'en 1822, le sculpteur André Friederich travaille à "la halle de la source et à la salle de danse". A.Parchal à cette même date a participé à la décoration du pavillon de la source. Le château ouvre sur le parc par un péristyle de style égyptisant. Faisant écho aux disques solaires ailés de la façade, quatre sphinges ornaient, à l'origine, les escaliers permettant d'accéder au parc. Après l'abandon et la ruine du château, elles ont été déplacées dans le jardin de la ferme du domaine (où elles auraient été volées). Le parc à l'origine était constitué d'un jardin d'agrément, d'un jardin potager, d'un semis d'épicéas, d'une pièce de terre sise derrière le château, d'un ensemble de prés autour de la propriété et d'un chemin de promenade. Dans le domaine, on trouvait également diverses dépendances : une maison d'administration, une ferme, une faisanderie, un chenil, un rucher, une maison pour le jardinier, une rotonde ou salle de danse (aujourd'hui détruite) , un pavillon abritant la source dite du "Blumehiesel". Le parc englobait également l'ancien château des Nassau-Sarrebrück. Une lithographie de 1837 rend compte des caractères de ce parc. Il ne reste aujourd'hui que deux édifices : le Blumehiesel et le château de Merian. Après l'échec de la station thermale, Merian tente d'exploiter les ressources géologiques du domaine. Ce ne sera pas plus concluant. En1836, il finit par vendre sa propriété ; son domaine qu'il a sans cesse étendu fait alors 3212 ha. En 1851, une vente aux enchères de la propriété va conduire à la division en six lots du domaine.
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description
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Soufrant de plus de 50 ans d'abandon, le domaine dans sa partie ornementale se trouve envahi par la forêt environnante. La zone inscrite au titre des monuments historiques ne tient compte que des quelques hectares entourant le château et délaisse les parcelles forestières. Devant le château en ruine aux accès aujourd'hui restreints, le bassin, jadis orné d'un jet d'eau et d'une cabane à cygnes, est aujourd'hui enserré dans une frange d'arbres qui d'après la lithographie de 1837 n'existait pas. Autour, la prairie est encore conservée en partie. Les anciens bosquets ou massifs d'arbres se sont aujourd'hui développés. Néanmoins, on retrouve toujours dans l'un d'eux une table, sculpture de grès. Dans le parc actuel, le réseau hydraulique reste très lisible. En plus du bassin alimenté par un étang situé 500 m plus loin, on trouve encore le nymphée abritant la source, supposée bienfaisante, "Blumehiesel". Celle-ci coule encore à travers une coquille de pierre dans un petit amphithéâtre demi-cylindrique. Derrière, le pavillon de la source, abritant lui aussi une des émergences de la source, vient d'être restauré. A l'intérieur, une vasque, jadis ornée d'une tête de lion (aujourd'hui disparue) , n'émet plus d'eau. Le réseau de réservoirs et canaux en aval du terrain reste également lisible. Franchissant l'un des canaux, le pont permettant un accès par le nord au château aurait besoin de travaux. Grâce aux vues aériennes, on peut encore lire quelques tracés paysagers des allées et cheminements du parc.
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plan
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jardin irrégulier
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élévation
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jardin en pente
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escaliers
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escalier hors-oeuvre
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typologie
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parc paysager
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état
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vestiges ; envahi par la végétation
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propriété
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propriété d'une personne privée
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protection MH
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1991/10/07 : inscrit MH
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parc (cf. plan annexé à l'arrêté) ; pavillon de la source
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visite
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fermé au public
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type d'étude
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enquête thématique régionale (jardins remarquables)
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rédacteur(s)
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Toursel-Harster D. ; Gamerre S.
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référence
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IA67011023
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© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable
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enquête
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2003
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date versement
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2004/02/05
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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