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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Caserne de fantassins (caserne d'infanterie) dite caserne de Nesle
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
aire d'étude Condé-sur-l'Escaut
lieu-dit Condé-sur-l'Escaut centre
adresse rue Roger-Salengro
dénomination caserne
époque de construction 2e quart 19e siècle
année 1846
auteur(s) Vignon Alphonse (maître de l'oeuvre)
historique L'érection d'un vaste édifice voûté à usage à la fois de caserne, de manutention et de magasin des vivres fut envisagé en 1841 et il avait été alors projeté de l'implanter sur une partie du jardin du château de Bailleul (là où s'élève maintenant l'hospice) dont il aurait fallu faire l'acquisition. En raison très vraisemblablement du coût exorbitant représenté par l'exécution de pareil projet, on en réduisit les ambitions initiales à la construction d'une caserne voûtée à l'épreuve dont les travaux furent entrepris en 1845 par l'établissement d'un radier en béton pour asseoir l'édifice. Dans la mise en oeuvre, on adopta finalement le plan type défini en 1843. Par ailleurs, l'édifice fut finalement implanté non sur le jardin du château de Bailleul, mais sur un terrain militaire attenant : les plans de cette caserne, prévue pour loger un bataillon d'infanterie de 816 hommes, plans dont l'exemplaire conservé est daté de 1846, furent dressés par le capitaine du Génie Alphonse Vignon. Le chantier paraît avoir été un moment suspendu puisqu'on se soucia en 1847 de la reprise des travaux qui furent probablement achevés peu de temps après. La caserne fut baptisée lors de son ouverture caserne de Nesles.
Dans les années 1928-1930, des aménagements furent entrepris, à la suite du déclassement de Condé comme place de guerre et de même qu'à l'arsenal et à la caserne de cavalerie dite quartier Lecomte, pour loger un escadron monté de la garde républicaine mobile.
L'édifice fut désaffecté puis détruit dans les années 1980 et on édifia sur son emplacement un immeuble d'habitation (la Résidence du Connétable) en réutilisant les anciennes fondations.
description Cette édifice de plan rectiligne comportait trois niveaux couverts de voûtes en berceau reposant sur des murs de refend transversaux. La maçonnerie était en brique avec chaînes d'angle et chambranle des ouvertures en pierre de taille. La couverture est constituée par l'extrados du voûtement du dernier niveau, recouvert d'une épaisse couche de terre.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 2 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
gros-oeuvre brique ; pierre
couverture (type) extrados de voûte
couverture (matériau) brique en couverture ; terre en couverture
couvrement voûte en berceau
état détruit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Laget Pierre-Louis
référence IA59004410
  © Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général
enquête 2010
date versement 2012/06/02
 
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Requête ((Vignon Alphonse) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0