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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hippodrome d'Enghien
localisation Ile-de-France ; Val-d'Oise ; Soisy-sous-Montmorency
aire d'étude Enghien-les-Bains
adresse avenue Kellermann
dénomination hippodrome
parties non étudiées restaurant ; tribune du public ; écurie ; logement ; jardin d'agrément
éléments remarquables tribunes
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1879 ; 1933
auteur(s) Papet Jean (architecte)
historique Si dès les années 1860, une activité hippique se développe en liaison avec la station thermale d'Enghien, à l'orée de la forêt, le premier hippodrome n'est inauguré qu'en 1879. Il compte alors au nombre des cinq hippodromes de la Société des suburbains avec ceux de la Marche (Basse-Normandie) , du Vésinet, de Saint-Ouen et de Maisons-Laffitte. À l'image des premiers hippodromes, la tribune est alors simplement constituée de gradins couverts d'un toit en appentis ourlé de lambrequins de bois et soutenu par des colonnettes de fonte. Acquis en 1921 par la Société sportive d'encouragement, l'hippodrome acquiert sa spécificité sportive avec l’établissement l’année suivante d’une piste en dur pour le trot. Dix ans plus tard, l’ensemble est reconstruit par l’architecte Jean Papet (1889-1965). En avril 1934, dans un article de la Revue moderne consacrée au sport, les hippodromes des Flandres (Croisé-Laroche aussi dénommé « l’hippodrome des trois villes », Lille, Roubaix, Tourcoing) , de Clairefontaine (Deauville) et d’Enghien sont présentés comme les références en matière d’architecture et d’organisation spatiale. Tous trois sont signés de l’architecte Jean Papet : 1928 pour l’hippodrome normand, 1931 au Croisé - Larroche, et 1932-1933 pour celui d’Enghien. Depuis 1997, l’établissement est géré par Le cheval français et a pris, en 1999, le nom d'hippodrome d'Enghien-Soisy. Spécialisé dans la course d'obstacle et de trot, il se déploie sur 49 ha.
description L'ensemble actuel de l'hippodrome est constitué du champ de course avec des guichets, de deux tribunes, d'une entrée monumentale, d'un pavillon d'habitation et d'écuries. Les deux tribunes, « la tribune du pesage » et « la tribune des pelouses », permettaient aux parieurs de suivre les différents types de courses. Par leur volumétrie, ce type de tribunes se distingue de celles des autres sports : du fait que les pistes des champs de courses sont vastes et éloignées des gradins par une bande de terrain réservée aux promeneurs, la courbe de lisibilité est moins rapide que celle des stades. Il en résulte que le profil des gradins d'un hippodrome est plus doux pour répondre à ce programme particulier, phénomène particulièrement visible dans le profil de la tribune des pelouses. Dans la tribune du pesage, derrière et contre les gradins, se trouve la grande salle des pas perdus destinée au public, avec les bureaux distributeurs, les caisses, le tableau d’affichage et toutes sortes de commodités. Couvert d’une ample voûte parabolique en béton dit « translucide » cet espace a également une fonction architecturale car il permet d’équilibrer le porte-à- faux de la tribune. Dans son prolongement se situe la salle des balances, réservée au pesage, et la salle des jockeys. À l’étage se trouve une succession de salles et de salons desservis par un vaste escalier. La salle du pesage est traitée avec beaucoup de soin tout particulièrement dans le décor de la cheminée monumentale, à l’image de celles des halls anglais. À l’extrémité opposée, dans l'élégante rotonde qui caractérise l’hippodrome d’Enghien, largement ouverte sur les jardins, sont disposés le restaurant, le salon de thé et le bar. Les procédés de construction moderne mis en oeuvre à Enghien, jugés remarquables ont été publiés dans la Revue technique des travaux (1933, n°4) Ils ont été exécutés par l’entreprise parisienne de bâtiment et travaux publics Le béton armé, prouesse architecturale qui figurait en exergue dans toutes ses publicités. À Enghien, Papet délaisse l’habillage de faux pans de bois normand pour une architecture résolument moderne où le travail de parement de brique donne toute son originalité à la façade sur jardin de cette tribune. Asymétrique, mais rythmée par un ordre colossal de colonnes habillées de brique, elle est ouverte par de grandes baies soulignées par trois auvents arrondis et ornée d’une frise triglyphée. L’architecte utilise la brique habilement donnant un maximum d’effets, notamment par des calepinages variés, en saillie ou en défoncé, multipliant ainsi les effets décoratifs abstraits de l’appareil et les jeux de lumière. Les jointoiements des briques, en creux, accentuent le caractère dynamique et sculptural de cette façade. Les tribunes de la pelouse, présentes également à Deauville, sont elles dépourvues d’auvent. Le pavillon d'habitation est lui traité dans un style néo-normand : le toit est couvert de tuiles plates avec un épi de faîtage en céramique et l'élévation est en pans de bois.
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré
escaliers escalier de distribution extérieur ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
gros-oeuvre béton ; brique ; enduit ; pan de bois
couverture (type) terrasse ; demi-croupe ; toit à longs pans ; noue
couverture (matériau) béton en couverture ; tuile plate
décor céramique (étudiée dans la base Palissy)
représentation cheval
  l'épi de faîtage situé sur la maison d'habitation représente un jockey sur son cheval
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Cueille Sophie
référence IA95000375
  © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête 2006
date versement 2011/05/03
crédits photo Vialles, Jean-Bernard - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
 
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Requête ((Soisy-sous-Montmorency) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0