|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
bourg castral de Tournon
|
localisation
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Montauroux
|
aire d'étude
|
Var
|
lieu-dit
|
Collet de Caillan
|
dénomination
|
bourg castral
|
parties non étudiées
|
château fort ; église
|
époque de construction
|
13e siècle
|
historique
|
Le "castrum de Tornono" figure sur les listes de 1232-1244 et de 1235, mais pas dans l'enquête sur les droits comtaux de 1252 - il est probablement alors compris, avec Montauroux et Tanneron, parmi les annexes de Callian. Cette dépendance explique peut-être son absence des recours de feux du 14e siècle. Son abandon est probablement antérieur à l'état des droits et revenus de l'évêque de Fréjus daté de 1405, qui ne cite pas Tournon dans la notice assez longue consacrée à Bargemon. Le nom survit, attaché à un petit plan situé à peu de distance au sud-ouest du castrum, où l'on trouve une belle bastide aristocratique du 17e siècle et les ruines d'une église connue à partir du milieu du 11e siècle sous le vocable de Sainte-Marie d'Embrian et qui fut peut-être la paroisse de Tournon. Un relevé schématique et quelques sondages ont été effectués par Guy Désirat dans le cadre d'une intervention d'urgence au moment de la pose de pylones EDF à une centaine de mètres au sud du site . Des traces d'occupation antérieure (Age du fer et Antiquité) auraient été décelées.
|
description
|
Croupe ; altitude : 233 m ; superficie : 15000 m2. Sur l'entablement du sommet, une enceinte ovoïde, doublée à l'ouest d'un fossé, isole une basse-cour ; son mur, parementé en petits moellons assisés et conservé par endroits sur une hauteur d'environ 5 m, est percé à l'ouest, du côté du chemin d'accès, d'une porte (détruite, mais la cavité de la barre de fermeture existe encore) ménagée au fond d'une retraite. Au fond de la basse-cour, au bord de l'abrupt, le château de plan semi-circulaire, aux murs épais, parementés en moellons assisés avec chaînes d'angle en pierre de taille ; les 3 portes ouvertes dans ce mur sont des percements ultérieurs, l'entrée devait initialement se faire par l'extrémité nord (piédroit en place) ; des murs collés sur la paroi d'enveloppe partagent l'intérieur en 3 espaces inégaux ; des rangées de trous d'ancrage de poutres attestent l'existence d'au moins un étage carré. Au sud de la basse-cour, l'église est un petit édifice à nef unique et abside semi-circulaire ; de la nef, il ne reste que la base des murs noyée dans les éboulis ; assis au bord de l'abrupt, le chevet prend appui sur le rocher à 5 m en contrebas ; un cul-de-four aujourd'hui effondré couvrait l'abside, qui recevait la lumière par une fenêtre axiale à double ébrasement en tuf. D'autres constructions s'élevaient dans la basse-cour, elles n'ont laissé que des traces mal distinctes dans l'état actuel. Au-dessous du château, les ruines du village s'étagent en gradins jusqu'à mi-pente, entourées d'un mur d'enceinte dont subsistent d'importants fragments de même facture que le château ; des maisons, il reste surtout des éboulis et les murs qui les soutenaient sur la pente. Matériel : tegula, poterie commune.
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre sèche
|
typologie
|
type roque
|
état
|
vestiges
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
|
rédacteur(s)
|
Sauze Elisabeth
|
référence
|
IA83001184
|
|
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2007/10/30
|
date mise à jour
|
2011/09/26
|
service producteur
|
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
|
|