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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Maurice
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Saint-Maurice-en-Quercy
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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église paroissiale
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époque de construction
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milieu 12e siècle ; 15e siècle
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auteur(s)
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Toulouse Emile (architecte diocésain)
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historique
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La première mention connue de l'église Saint-Maurice est de 1146, date à laquelle elle figure dans une bulle du pape Eugène III sous le nom de Saint-Maurice d'Anglares. La paroisse était unie à celle de Lacapelle-Marival dont elle devint l'annexe, toutes deux étant à la collation de l'évêque de Cahors (Clary, 1986). Ce qui subsiste de la nef romane peut dater du milieu du 12e siècle. Toute la partie orientale de l'édifice a été reconstruite sans doute après la guerre de Cent ans, peut-être dès la fin du 15e siècle, la datation des chapelles et de leurs éventuelles modifications restant plus incertaines. Le projet d'un nouveau clocher présenté par l'architecte diocésain Emile Toulouse en 1888 n'a pas été réalisé (Charrier, 2007).
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description
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L'église est presque entièrement construite en pierre de taille de grès, ce qui lui confère une certaine d'unité en dépit des reconstructions dont résulte son état actuel. Elle se compose d'un chevet plat à contreforts d'angle, et d'une nef unique bordée de deux chapelles à deux travées. L'édifice roman n'est identifiable de l'extérieur qu'avec la travée occidentale de la nef. Elle ouvre au nord par un portail en plein-cintre à triple ressaut, dépourvu de tout décor ; une petite porte couverte en plein cintre, aujourd'hui transformée en fenêtre, ouvrait à l'ouest. Les contreforts montent jusqu'à la corniche qui a conservé une partie de ses modillons. Les départs de voûte qui subsistent à l'intérieur, au-dessus d'un cordon d'imposte, montrent que cette travée était couverte d'un berceau en plein cintre. Deux colonnes engagées sur dosseret la séparent de la travée suivante, où l'élévation sud conserve une partie de l'ébrasement intérieur d'une fenêtre et des traces d'arrachement, qui ne peuvent être que celles d'un arc d'applique, ce que semble confirmer l'examen de l'élévation nord. L'église romane aurait donc comporté une nef d'une seule travée voûtée en berceau et une travée d'avant-choeur à arcs d'applique sur laquelle devait s'élever un clocher-tour. Tout le reste de l'édifice est couvert de voûtes d'ogives, avec ou sans arcs formerets et dont les nervures sont à tore à listel ou à cavets, ce qui indique sans doute des campagnes de travaux successives. La chapelle sud est équipée d'un lavabo dont le linteau est orné d'une accolade.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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grès ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise ; tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme géométrique ; saint Etienne ; homme ; tête
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Deux des modillons romans conservés dans l'élévation nord de la nef porte l'un une tête humaine, l'autre la reprise, plus exceptionnelle, du thème antique du Tireur d'épine. Les deux chapiteaux historiés de la nef représentent sans doute le Pèsement des âmes et la Lapidation de saint Etienne. L'une des bases porte un décor géométrique fait de triangles, surchargé d'une tête humaine, un motif de corde et une frise de losanges.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100401
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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