historique
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La reconstruction in situ du presbytère de Notre-Dame est décidée en 1872, en raison de son état de vétusté. Un premier projet, dont le coût s'élève à 17500 francs, est approuvé par le ministre des Cultes. En 1873, ce projet est ajourné en raison de l'acquisition d'un terrain contigu permettant la construction d'un bâtiment ayant une façade plus importante. Un nouveau projet chiffré à 36000 francs est alors présenté, dont le financement doit être assuré par la fabrique avec des subventions de 2000 francs par la Ville et de 5000 francs par l'Etat. L'auteur de ce projet, légèrement modifié en 1876, est l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, décédé peu après et auquel succède l'architecte Frédéric-Emile Dubouraud. Examiné par l'architecte diocésain Lisch, le projet de Levêque est jugé trop important, trop recherché et d'un décor excessif. Des aménagements semblent avoir été concédés et, finalement, la fabrique est autorisée à contracter un emprunt en avril 1878. Les travaux, adjugés le 9 septembre 1878 aux entrepreneurs Courtière père et fils et conduits par l'architecte Jean-Baptiste Bouffier, sont achevés en 1879 à l'exception du mur de clôture. En 1906, lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le presbytère est dévolu à la Ville et change d'affectation ; après la première guerre mondiale, il est aménagé en musée. La démolition des anciens bâtiments secondaires et l'annexion du jardin à la place du Marché sont votés fin 1908 et réalisées peu après. L'inauguration du Musée Vendéen a lieu le 13 octobre 1924. Sa rénovation, achevée en 1949, est liée à la construction de la bibliothèque par Emile Boutin à la même date (voir dossier). Depuis, il a été profondément remanié. Devant les documents officiels prouvant la participation de Jean-Firmin Levêque, il est surprenant de voir Ernest Robert du Botneau attribuer le projet à Bouffier et à Octave de Rochebrune.
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