|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
manoir d'Ardennes
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Vendée ; Fontenay-le-Comte
|
aire d'étude
|
Fontenay-le-Comte commune
|
lieu-dit
|
Charzais, Ardennes
|
adresse
|
15 rue d'Ardennes
|
dénomination
|
manoir
|
parties non étudiées
|
chapelle ; communs
|
éléments remarquables
|
porte
|
époque de construction
|
limite 15e siècle 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
|
année
|
1633 ; 1635 ; 1862
|
auteur(s)
|
Levêque Jean-Firmin (auteur commanditaire, architecte)
|
personnalité(s)
|
Dyvé Fiacre (commanditaire) Babin Françoise (commanditaire)
|
historique
|
L'histoire du manoir d'Ardennes est connue grâce à l'abbé Aillery. Selon lui, la première mention de la châtellenie d'Ardennes date de 1203. Toutefois, les vestiges les plus anciens (des ouvertures en accolade) ne datent que de la fin du 15e siècle. Des travaux importants furent réalisés au 17e siècle, sans doute après les ravages des guerres de Religion. La réfection du logis est datée de 1633, celle de la chapelle de 1635, l'une et l'autre pour les propriétaires d'alors Fiacre Dyvé et Françoise Babin. A la base du fronton de la porte du logis on peut lire l'inscription " Dyvé 1633 Babin ". Quant à la chapelle, selon l'abbé Aillery, elle était voûtée d'ogives et à la clef on lisait l'inscription " Fiacre Dyvé Françoise Babin ont faict bastir cette chapelle en l'année 1635 ". La chapelle existe toujours, mais la voûte s'est écroulée. En 1795, un acte notarié rend compte d'une visite très détaillée de la propriété. En 1850, l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, alors architecte départemental, acquiert le manoir et ses dépendances. D'après les matrices cadastrales, il y réalise des travaux, achevés en 1862 ; la porte de la façade nord du logis est sans aucun doute son oeuvre. Au début du 20e siècle, la propriété est en partie en ruine d'après Aillery. A partir de 1970, d'importants travaux de réfection sont réalisés, en vue notamment de l'aménagement du bâtiment ouest en gîte rural. Auparavant, trois cheminées du 17e siècle avaient été enlevées. En raison des profonds remaniements opérés aux 19e et 20e siècles, à l'exclusion du logis proprement dit et de la chapelle, la disposition et la distribution des différents corps de bâtiment est difficile à saisir.
|
plan
|
plan rectangulaire régulier
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
couvrement
|
voûte en berceau ; voûte d'ogives
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
ordre dorique ; rose ; armoiries ; tête ; coquille
|
|
La porte du logis est flanquée de colonnes doriques. Des roses sont sculptées dans les écoinçons de l'arc et un écu aux armes bûchées orne le fronton. Une coquille décore la niche au-dessus de la porte de la chapelle. Une tête sculptée, déposée, supportait autrefois l'une des nervures de la voûte d'ogives de la chapelle.
|
état
|
restauré ; remanié
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Réau Marie-Thérèse
|
référence
|
IA85000441
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1997
|
date versement
|
2003/01/06
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
crédits photo
|
Giraud, P. - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|