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Réponse n° 154

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Moulin à farine, puis minoterie de Saint-Gilles, actuellement maison
localisation Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Pordic
aire d'étude Côtes-d'Armor
lieu-dit Saint-Gilles
hydrographie Ic (l')
destinations successives maison
dénomination moulin à farine ; minoterie
parties non étudiées atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; logement patronal ; transformateur (abri)
époque de construction 1er quart 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
année 1708
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Ce moulin à farine date probablement du 18e siècle comme l'atteste la date de 1708 figurant sur un de ses piédroits de la porte du logement du meunier. En 1789, il appartient à Kergolay de Boisgelin. Son propriétaire ayant émigré, le moulin est vendu comme bien national à François Barbedienne de Saint-Brieuc, le 26 thermidor an VI (13 août 1798) , pour 4 007 livres. Le procès-verbal indique que la maison en laquelle est le moulin est composée d'un embas et grenier au dessus, sous couverture de paille. Bâtie de moellon, elle joint un pavillon composé d'un embas servant d'étable, chambre et grenier au dessus sous couverture d'ardoise, ainsi que trois logements dont deux servant d'étables, avec une retraite à porcs. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Jean Urvoy Fichou, produit 64 500 kg de farine d'une valeur de 14 625 francs. Il occupe 2 hommes, gagnant 1, 50 franc par jour. Le moulin est rehaussé d'un niveau au 19e siècle et une maison neuve lui est accolée pour l'habitation du meunier. Il est la propriété de la famille Corouge depuis la fin du 19e siècle, M. Corouge ayant abandonné un petit moulin pour venir s'installer dans cette minoterie plus performante. Vers 1910, c'est une des plus importantes minoteries du département : elle peut moudre 20 quintaux en 24 heures. En octobre 1921, Pierre Corouge déclare avoir installé une machine à vapeur construite par H. Brulé et Cie (rue Boinard, à Paris) , et achetée à Donias de Châtelaudren. La minoterie est électrifiée dans les années 1930. Sa production s'arrête en 1975. Elle est actuellement désaffectée, seule la maison du meunier demeure habitée.
description La minoterie de Saint-Gilles est édifiée en moellons de schiste. Elle compte deux étages carrés couverts d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade antérieure est rythmée par trois travées de baies encadrées de pierres de taille en granite. Accolé à son pignon ouest, un bâtiment rythmé par 4 travées compte un étage carré, couvert d'un toit à longs pans. Ce bâtiment a été construit en deux étapes, la travée la plus proche du moulin en est en fait une transformation du moulin primitif, dont il reste une porte avec encadrement en granit et un chaînage du mur. Le logement patronal est accolé à ce bâtiment. Il comporte deux travées. Ses baies, dotées d'un arc surbaissé, sont quant à elles encadrées d'une alternance de granite et de brique. A l'autre extrémité se trouve le transformateur électrique qui fournissait le courant à la minoterie.
élévation élévation à travées
étages 2 étages carrés
gros-oeuvre granite ; schiste ; moellon ; brique ; béton ; parpaing de béton
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) ardoise
typologie Minoterie dite à l'américaine, de plan allongé, comptant au moins deux étages carrés et trois travées (type D1).
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Cucarull Jérôme
référence IA22003747
  © Inventaire général
enquête 2005
date versement 2006/05/02
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire
Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
 
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Requête ((minoterie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0