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Réponse n° 159

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Moulin à farine, puis minoterie de Dombriant
localisation Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Taden
aire d'étude Côtes-d'Armor
lieu-dit Moulin de Dombriant
hydrographie ruisseau d'Argentel ; ruisseau de la Richardais
dénomination moulin à farine ; minoterie
parties non étudiées atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; logement patronal ; bureau d'entreprise ; cour
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1880 ; 1935 ; 1965
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Un premier moulin à farine, fondé en titre et dépendant alors du château situé à proximité, est d'abord installé sur le site de Dombriant. Par arrêté daté du 18 décembre 1843, la cour d'appel de Rennes fixe les niveaux des ouvrages régulateurs de l'usine et précise que les eaux qui forment sa retenue proviennent non seulement du ruisseau d'Argentel, mais aussi de celui de la Richardais. En 1870, l'édifice appartient à Jacques Cornillet. En 1880, Eugène Briand, propriétaire du site depuis un an, fait construire un second moulin à farine, accolé au premier, ainsi qu'un logement patronal, situé au nord. Les importantes inondations de 1929 sinistrent entièrement l'usine qui ne reprendra son activité qu'à partir de 1934. Vers 1935, la minoterie fait l'objet d'une première campagne d'agrandissement avec l'édification d'un bâtiment en briques creuses reliant les moulins au logis patronal, suivi d'une seconde campagne vers 1965 avec la construction d'un entrepôt. En 1939, la capacité d'écrasement journalier de l'usine est de 80 quintaux. La minoterie de Dombriant, propriété de la famille Briand, est toujours en activité.
En 1870, les eaux de l'étang, aujourd'hui disparu, mettent en mouvement une roue hydraulique à augets. Le 14 mai 1882, E. Briand annonce qu'il utilise, en complément de l'énergie hydraulique, une machine à vapeur achetée d'occasion en 1869 à Fidèle Simon, propriétaire du Plessix-Bardoult, à Pléchâtel (35). La chaudière à vapeur horizontale, de forme cylindrique, à deux bouilleurs latéraux, provient du constructeur Farcot, à Paris (75). E. Briand opte pour le moteur à gaz pauvre durant la Première Guerre mondiale. L'enquête menée en 1936 sur les moulins en vue de préparer leur contingentement précise que ce moteur développe 30 ch et que l'usine se compose par ailleurs de quatre broyeurs, quatre convertisseurs, un plansichter, une bluterie centrifuge, une ronde et une hexagonale. Une turbine, bénéficiant une chute d'eau de 6, 80 m, est également attestée. La minoterie est électrifiée après la Seconde Guerre mondiale, vers 1950.
En 1939, la minoterie de Dombriant emploie quatre salariés contre deux actuellement.
description La minoterie de Dombriant comprend plusieurs corps de bâtiment accolés et adossés les uns aux autres couverts de toits à longs pans en ardoises. Le bâtiment le plus élevé compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. Le logement patronal, ainsi que les deux moulins accolés, sont édifiés en moellons de granite ; le plus ancien se situe à l'est et donne sur la cour, tandis que celui construit en 1880 est placé à l'ouest. Vers 1935, construction, entre les moulins et le logement, d'un corps de bâtiment en briques creuses avec pignon en façade ; son rez-de-chaussée présente une façade entièrement ouverte sur la cour. Vers 1965, un autre corps de bâtiment (entrepôt) , bâti en béton armé recouvert d'enduit, vient partiellement masquer la façade antérieure sur rue du second moulin daté de 1880. Ce dernier conserve l'emplacement de l'ancienne roue hydraulique qui se situait dans un coursier couvert d'un arc en plein cintre. La salle des machines ayant abrité successivement machine à vapeur et moteur à gaz pauvre, est toujours en place ; c'est un petit corps de bâtiment en appentis adossé à l'ancien moulin. La cheminée d'usine en briques a disparu, de même que le bief et l'ancien étang qui sont asséchés.
étages étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre granite ; schiste ; moellon ; brique creuse ; béton ; béton armé ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; appentis
couverture (matériau) ardoise
typologie Moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3).
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Gasnier Marina
référence IA22001353
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2003/12/02
date mise à jour 2006/09/16
dossier en ligne
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Requête ((minoterie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0