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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis minoterie Dormoy
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Fougerolles
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Fougerolles-le-Château
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hydrographie
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Combeauté (dérivation de la)
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; atelier de réparation ; silo ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; transformateur (abri) ; garage ; logement
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époque de construction
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limite 19e siècle 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Ce moulin ne figure pas sur la carte de Cassini (1760). Attesté sur le plan cadastral napoléonien de 1828, il appartient à Joseph Melchior Gustin. En 1895, Constant Dormoy cède son moulin du Pont, situé au centre de Fougerolles, (étudié IA70000249) et achète celui-ci à Joseph Gustin. Le moulin est converti en minoterie à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. En 1918, la minoterie Dormoy produit 100 quintaux de farine par jour. Elle est réglementée par arrêté préfectoral le 19 avril 1928. La production de farine atteint 8200 quintaux en 1935. Un garage pour camions a été construit vers 1940. La minoterie a été exploitée par deux autres générations de la famille Dormoy (Aurélien et Joseph, puis René et Robert) , avant sa reprise et sa modernisation à partir de 1983. La boulangerie, qui avait été construite contre le mur nord de la minoterie, a été arrêtée à cette date. D'importants travaux, menés autour de 1990 et de 2000, ont entraîné le remblaiement du bief de dérivation, la destruction d'un logement et du local des turbines, ainsi que la construction d'un nouvel atelier de fabrication, de silos à grains et à farine, et d'un bureau. L'atelier de fabrication primitif a été converti en magasin industriel. Le contingent annuel de farine est passé de 27 000 quintaux en 1983 à 34 000 en 2006. Une machine à vapeur Weyher et Richemond (Pantin, 93) est autorisée en 1921. En 1936, la minoterie renferme 10 paires de cylindres Socam (5 pour le broyage et 5 pour le convertissage) , 2 plansichters, 3 bluteries, une turbine Francis de 50 ch, sous une chute de 3 m, et un moteur à gaz pauvre Gardner. Deux turbines (dont une Francis à axe verticale) et un moteur d'appoint semi-diesel étaient en place vers 1970. L'appareil de production comprend aujourd'hui cinq broyeurs doubles Bülher (Suisse) datant des années 1970 et deux plansichters Miag des années 1960.
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description
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L'atelier de fabrication primitif est bâti en moellon de grès enduit ; il comprend deux étages carrés et un étage en surcroît. Les extensions contemporaines sont en parpaing de béton enduit, charpente et essentage métalliques.
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étages
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2 étages carrés ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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grès ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; essentage de tôle
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000238
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2006
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/07/12
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crédits photo
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Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2008 ; SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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