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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maisons
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Caudebec-en-Caux
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aire d'étude
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Caudebec-en-Caux
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dénomination
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maison
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collectifs
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597 bâti INSEE ; 75 repérées ; 12 étudiées
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époque de construction
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13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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Avant la destruction de la plus grande partie du centre ville en 1940, la ville de Caudebec conservait un grand nombre de maisons du 15e au 17e siècle en pan de bois, dessinées par Lesage entre 1820 et 1830. Cette remarquable conservation sur des rues entières suscite en 1912 la création de l'association des Amis du Vieux Caudebec qui achète en 1918 l'édifice dit maison des Templiers pour en faire un musée. Raymond Quenedey étudie la typologie de ces maisons en 1928, et Edmond Saplikowsky les recense en 1934. Sur l'ancien cadastre, les parcelles sont presque toujours traversantes, même dans les grands îlots, sillonnés par d'étroits passages desservant les arrières des maisons. Dans les îlots étroits, de part et d'autre des deux rivières, les parcelles sont également étroites et la maison occupe tout le fond, allant jusqu'à couvrir la rue de passages à avant-soliers rejoignant la rivière Sainte-Gertrude dans le haut de la rue de la Boucherie. Dans les grands îlots en bordure des anciens remparts, les corps de bâtiments s'organisent autour d'une cour et sont suivis d'un jardin allant rejoindre le rempart. Au front sud ce jardin est remplacé au début du 18e siècle par l'alignement de maisons en front de quai. Enfin, dans les grands îlots proche des places, des cours communes en occupent le centre, comme la Cour de la Tannerie, Grand'rue, ou la Cour de la Cordonnerie dans la rue du même nom. Selon Quenedey, les maisons en pan de bois relèvent des mêmes types que celles de Rouen. Le mur goutterot est presque toujours sur rue. Au 15e siècle, l'encorbellement de l'étage est porté par de grands pigeâtres courbes, au 16e siècle, il règne à tous les étages, même au comble à surcroît. Les pigeâtres moulurés, multipliés sur les façades, encadrent souvent les fenêtres. Les charpentes des 17e et 18e siècle sont constituées par un système simple de bois superposés et ne comportent ni enfourchement, ni décharges couplées. On construit aussi des maisons en brique et pierre de taille calcaire à bossage au 17e et du 18e siècle et, dès le 18e siècle mais surtout au 19e siècle, en brique rouge avec chaînes de brique blanche pour donner un effet brique et pierre.
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gros-oeuvre
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pan de bois ; brique ; calcaire ; brique et pierre
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Benoit-Cattin Renaud ; Etienne Claire
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référence
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IA00021300
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© Inventaire général
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enquête
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1974
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date versement
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1987 AVANT
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date mise à jour
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2003/03/27
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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