|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Hospice de franciscaines Sainte-Anne ; puis maison, dite cour Sainte-Anne
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Caudebec-en-Caux
|
|
localisation inconnue
|
aire d'étude
|
Caudebec-en-Caux
|
adresse
|
ancienne rue de la Planquette
|
dénomination
|
hospice ; maison
|
parties non étudiées
|
cour
|
éléments remarquables
|
galerie
|
époque de construction
|
2e quart 16e siècle ; 17e siècle
|
année
|
1533
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
En 1533, Jean Houel offre à la ville de Caudebec un " manoir, hôtel, cours, jardin édifiés joignant d'un coté la muraille de la ville, d'autre côté la rivière d'Ambion, d'un bout la forteresse de la Mordière et d'autre bout les hoirs de Robert Le Dun, afin d'en faire une Maison-Dieu pour loger les mendiants et y construire une chapelle ou oratoire ". En 1534, la ville demande quatre religieuses " soeurs de Saint-François " pour en assurer le service hospitalier. L'établissement prend le nom d'hospice Sainte-Anne. Des devis et marchés sont établis pour la construction des bâtiments nécessaires. En 1683, les capitaines, gouverneurs et maires de Caudebec s'emparent des locaux qui ne sont rendus aux pauvres qu'en 1686, par lettres patentes du roi. En 1755, le frère de Jean-Louis Gallois, sr de Maniquerville, lieutenant au gouvernement de la ville et château de Caudebec, réclame la maison Sainte-Anne comme étant le château de Caudebec. En 1767, des lettres patentes de Louis XV permettent la vente de la maison de santé Sainte-Anne en autorisant sa translation à l'Hospice de Caudebec, rue des Capucins. Après la destruction des fortifications et de l'ouvrage de la Mordière, le terrain des fossés est annexé à la propriété. En 1882, subsistait un grand corps de bâtiment en brique et pierre oblong, à un étage carré avec quatre fenêtres à chaque niveau. Il était divisé en deux par un vaste corridor dont l'entrée était surmonté de la statue de sainte Anne, distribuant deux salles spacieuses, celle à l'ouest pour les malades. Au dessus étaient hébergés les femmes de l'hôpital. La chapelle à l'extrémité ouest avait déjà disparu, l'autre salle à l'est abritait les cuisines et le logement séparé du chapelain. En 1930, la cour Sainte-Anne conservait un escalier rampe sur rampe à balustre en bois dans une cage ouverte, desservant une galerie en pan de bois. L'ensemble a été détruit en 1940.
|
étages
|
1 étage carré ; étage de comble ;
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre ; en charpente ; escalier tournant à retours sans jour
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; brique ; appareil à assises alternées ; pan de bois
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
sainte
|
|
statue de sainte Anne
|
typologie
|
pan de bois à grille ; cour fermée
|
état
|
détruit
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Etienne Claire
|
référence
|
IA00021319
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1974
|
date versement
|
1987 AVANT
|
date mise à jour
|
2003/03/27
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
|