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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison ; presbytère ; orphelinat Saint-Joseph ; gendarmerie ; actuellement maison et centre médico-social
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Vic-sur-Seille
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aire d'étude
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Vic-sur-Seille
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adresse
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1 rue Saint-Marien
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destinations successives
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maison ; centre médico-social
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dénomination
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maison ; presbytère ; orphelinat ; gendarmerie
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parties non étudiées
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cour ; maison
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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siècle détail
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2e moitié 15e siècle
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année
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1801
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Edifice signalé comme presbytère à la fin du XVIIe siècle et occupé à cet effet jusqu'à la Révolution puis remanié totalement à la charnière des 18e et 19e siècles (date 1801 sur le linteau de la porte). Au cours du 19e siècle, il abrite l'orphelinat Saint-Joseph avant de devenir, à partir de 1918, une gendarmerie. Au début des années 1980, la gendarmerie quitte les locaux et l'édifice accueille, outre des logements, un centre médico-social au rez-de-chaussée.
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description
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Edifice de plan rectangulaire à trois niveaux d'élévation. La façade principale sur la cour est à cinq travées. La porte d'entrée, précédée de quatre marches est en position centrale. Datée de 1801sur l'agrafe, elle est flanquée de deux fenêtres étroites qui éclairent le vestibule. Les fenêtres sont en arc segmentaire. Au 1er étage à droite, une double batterie de fenêtres à meneaux en pierre de Jaumont de style gothique flamboyant (linteaux ornés d'arcatures trilobées, de choux et d'un blason) pose un problème : s'agit-il d'un vestige en place d'une construction plus ancienne dont on n'aurait conservé que cette partie ? Ou s'agit-il d'un remploi inséré à une époque indéterminée, peut-être avant le remaniement en 1801? De la même manière, la gargouille représentant l'ours de saint Marien, située sur le toit à l'angle droit de la façade, est un élément remployé dont on ne connaît ni la provenance, ni la date de mise en place. A l'intérieur, le vestibule abrite encore un ensemble de menuiserie composé de lambris d'appui, et de portes et dessus-de-porte moulurés dont certaines datent peut être de l'origine de la maison. La cage d'escalier est située au centre de l'édifice, sur l'arrière. Dans la cour, un deuxième bâtiment a sans doute été construit dans le courant du 19e siècle. En comparant son allure actuelle à celle donnée par une carte postale du début du 20e siècle, on s'aperçoit que des modifications importantes ont été introduites : remplacement de la demi-croupe par des longs pans sur le pignon ; repercement complet du pignon. Fermant la cour sur l'arrière, il faut noter un vestige de construction à pan de bois, datant peut être du 18e siècle.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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moellon sans chaîne en pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme architecturale ; chou ; emblème ; ours
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linteaux des baies du 1er étage à droite : arcs trilobés, choux frisés, blason ; gargouille à l'angle droit de la toiture : ours tenant un pot de miel
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Decomps Claire ; Gloc Marie
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référence
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IA57000547
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© Région Lorraine - Inventaire général ; © Conseil général de la Moselle
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enquête
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2002
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date versement
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2016/02/10
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date mise à jour
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2016/02/23
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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