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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Vincent, prieuré de clunisiens
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Masquières
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aire d'étude
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Tournon-d'Agenais
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dénomination
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église paroissiale ; prieuré
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parties non étudiées
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litre
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objets mobiliers
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époque de construction
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12e siècle ; 2e quart 19e siècle
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siècle détail
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1er quart 16e siècle (détruit) ; 4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1780 ; 1841
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auteur(s)
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Delbrel Jean-Baptiste (architecte)
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historique
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L'église paroissiale, dédiée à saint Vincent de Saragosse, est probablement fondée à la fin du 11e ou au début du 12e siècle. De l'édifice roman subsiste le chevet en abside, le mur sud de la nef -le portail médiéval a été remanié-, et une partie du mur nord, datables du 12e siècle ; l'absence de décor sculpté ne permet cependant pas de préciser la datation. L'église est associée à un prieuré dépendant de l'abbaye de Moissac cité en 1240, dont il ne reste rien. En 1520, une chapelle du Saint-Sépulcre, construite récemment en brèche dans le mur nord sans bénédiction, est interdite par le vicaire Jean de Vallier ; bien que détruite depuis, son entrée se signale intérieurement par un large arc brisé chanfreiné. L'édifice est remis en état par le prieur en 1600, qui fait notamment une dépense de 102 livres pour la couverture. L'évêque Mascaron note en 1682 que seul le sanctuaire est voûté, que le clocher surmonte l'arc-triomphal, et que la chapelle nord, voûtée, abrite le tombeau de la famille de Pis. Il précise encore que 10 à 12 marches donnent accès au choeur ; celui-ci devait en effet être fermé, et uniquement desservi par un escalier hors-oeuvre en vis, aujourd'hui à l'état de vestiges. Une fenêtre dans le mur sud de la nef est percée ou restaurée en 1780, d'après la date gravée sur son linteau en arc plein-cintre. Un bâtiment attenant à l'ouest, figurant sur le cadastre de 1831, est remplacé par le clocher-tour actuel, construit sur un devis de l'architecte villeneuvois Jean-Baptiste Delbrel de 1841, par le maçon Pierre Causse. 2 nouvelles fenêtres sont percées dans la nef vers 1879, en vis à vis de 2 autres qui existaient dans le mur opposé (sud ?) , et le portail occidental néo-roman est ouvert vers 1882. L'édifice a fait l'objet d'une restauration complète en 1997-1998. Une tradition rapportée par le curé Pierre Giral au début du 20e siècle, fait état d'une fontaine dite de Saint-Vincent autrefois adossée à l'église, vénérée pour ses vertus curatives.
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description
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Edifice à nef unique terminée par un choeur plus étroit, voûté en cul-de-four. Les murs sont en moellon calcaire équarri, avec un appareillage plus régulier pour le chevet. La toiture à longs pans et croupe ronde, de même que celle en pavillon du clocher, est en tuile creuse.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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cul-de-four ; charpente en bois apparente
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décor
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peinture
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représentation
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armoiries
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Les traces d'une litre funéraire restent perceptibles en dépit de la restauration intérieure.
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état
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restauré
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002517
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/07/17
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date mise à jour
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2007/03/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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