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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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village (bastide)
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Tournon-d'Agenais
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aire d'étude
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Tournon-d'Agenais
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dénomination
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village
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parties non étudiées
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place ; château ; fortification d'agglomération
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époque de construction
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13e siècle ; 17e siècle ; 19e siècle
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historique
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Une bourgade mentionnée dans la chanson de la croisade Albigeoise du début du 13e siècle sous le nom d'Avinhon, établie dans la paroisse matrice de Saint-André-de-Carabaisse, a, semble-t-il préexisté au peuplement de fondation promut par Raymond VII de Toulouse dans les années 1240. Pour l'historien Pierre Simon, la localité n'a véritablement acquis de l'importance qu'en devenant le siège d'une bailie créée par Alphonse de Poitiers, au plus tard en 1257, confortée par sa mise en défense durant le 4e quart du 13e siècle : les Rôles Gascons indiquent que le "castrum" royal de Tournon construit ou reconstruit dès 1281 est toujours en travaux en 1285. L'habitat villageois est également fortifié : dans le cadre d'un accord antérieur à 1283 entre le sénéchal du roi d'Angleterre avec les consuls, les habitants ont pour charge d'enclore les murs, et l'autorité anglaise celle de financer les portes de ville, gardées par un portier suivant l'ordonnance de 1289 sur l'administration de l'Agenais. L'agglomération qui présente toutes les caractéristiques des bastides, est une réussite manifeste au 14e siècle : détenue par les Armagnac à partir de 1373, Tournon est régulièrement citée parmi la dizaine de communautés urbaines de l'Agenais. A l'époque moderne, Tournon est un important foyer du protestantisme Agenais. L'ancienne église intra-muros est détruite durant les troubles de la 2e moitié du 16e siècle. La ville est reconnue comme place de sûreté en 1598, dotée d'une garnison de 16 hommes. Malgré le rétablissement du catholicisme en 1601, les protestants restent majoritaires et disposent d'un temple en 1615. Le principal instrument de la Contre Réforme, outre une confrérie de Pénitents blancs fondée en 1640, est une communauté de religieux du tiers-ordre de saint François établie en 1661. Aux 17e et 18e siècles, mis à part le chantier de construction du couvent sur les ruines du château médiéval, la ville ne connaît que quelques réalisations, dont le beffroi communal, le clocher et la modernisation de façades de maisons, parallèlement au démantèlement des fortifications entre 1654 et 1739. Le phénomène de dépopulation qui affecte particulièrement le canton depuis le 19e siècle et les contraintes d'un site perché, concourent à la désertification du village et l'abandon de nombreuses maisons. Le statut de chef-lieu cantonal assure cependant le maintien d'édifices publics : à la limite des 19e et 20e siècles, la mairie-halle, une école et l'église paroissiale sont construites ; encore dans l'Après-Guerre, une école est implantée à l'extrémité ouest du village, au prix de la destruction de 2 îlots. Engagée au 19e siècle, l'extension de l'agglomération s'effectue désormais au pied du promontoire, à un important carrefour où est édifiée la gendarmerie, quartier renforcé durant le 4e quart du 20e siècle par un lotissement, une maison de retraite et une aire de loisir.
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description
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La bastide perchée à plus de 200 mètres d'altitude épouse la plateforme d'un "pech" allongé, dominant la vallée du Boudouyssou. Le plan régulier s'articule sur la place centrale : la voirie est composée d'une rue qui suit la ligne des maisons assises sur le rebord de l'escarpement calcaire, et d'une rue longitudinale recoupée par des rues perpendiculaires.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; moyen appareil ; enduit ; enduit partiel
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002584
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/07/17
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date mise à jour
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2007/03/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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